12 décembre 2013

Hanoukka à l'HIA du Val de Grâce.

P
Elles ne s'éteignent jamais !
Pour diffuser le miracle de Hanoukka au monde, il est recommandé de poser la hanoukkia - chandelier- près d'une fenêtre...
C'est ainsi qu'un patient du Val de Grâce a choisi d'observer cette prescription, tout en remplaçant les flammes réelles ... par des flammes de papier, découpées par des enfants. Ceci en plus de l’allumage réel et  quotidien, que  les patients et les personnels israélites ont pu réaliser chaque jour avec une 'hanoukkia laissée à leur disposition dans l'espace inter-cultes de l'hôpital, par l'aumônier militaire israélite de l'établissement, Véronique Dubois.


Dans cet hôpital, un allumage officiel a eu lieu mercredi 4 décembre avec le Grand Rabbin H. Korsia, aumônier général israélite des armées. L’assistance était telle, que certains ont dû rester à l’entrée de l'espace qui était comble.
Aumônier Véronique Dubois

9 décembre 2013

Jeudi 28 novembre, l’aumônier Jonathan BLUM (ZD Est) a organisé une visite de la Grande Synagogue de Strasbourg pour les familles des militaires espagnols basés à Strasbourg, à la demande du Père Carlos Alberto Gutierrez, aumônier catholique du contingent espagnol de l’Eurocorps. Jeudi 28 novembre, l’aumônier Jonathan BLUM (ZD Est) a organisé une visite de la Grande Synagogue de Strasbourg pour les familles des militaires espagnols basés à Strasbourg, à la demande du Père Carlos Alberto Gutierrez, aumônier catholique du contingent espagnol de l’Eurocorps.

Jonathan BLUM (Aumônier ZD Est)
Photo : Carlos Alberto Gutierrez

5 décembre 2013

Eurocorps

En décembre 2013, l’Aumônier BLUM (ZD Est) a assisté à Strasbourg, à un exercice international de simulation opérationnel de déploiement rapide de l’Eurocorps en situation de crise. Un véritable Quartier Général de théâtre d’opération y  a été déployé durant 2 semaines.

Au total, ce sont quelques 800 hommes et femmes de 8 nationalités (Français, Espagnols, Allemands, Belges, Luxembourgeois, Grecs, Turcs et Polonais) qui ont participé à cet exercice simulant des troubles civiles avec toutes les conséquences sécuritaires et humanitaires que cela pourrait engendrer. 
Le but de l’exercice est également d’envisager les conflits sous une approche globale et plus uniquement militaire, intégrant les populations et acteurs concernés.


Jonathan BLUM (Aumônier ZD Est) – Décembre 2013

Célébrations de Honouka : Officielles et conviviales

 Après les Hôpitaux militaires de Percy des Invalides en début de semaine, c'est à l'hôpital militaire du Val de Grâce,que les patients ont procédé à l'allumage officiel de lumières de 'Hanouka.




 Là, c'est le Grand Rabbin Alain Goldmann, ancien Aumônier Général, qui, en fin de cérémonie, à fait la prière pour la République Française.


La synagogue accueille la B.A. 133


Souvenirs : Mercredi ...., dans le cadre d'une activité de cohésion, l'Aumônier Daniel Dahan, a guidé un groupe de personnels de la B.A. 133 à la découverte de la synagogue de Nancy.

Vers 1470, une dizaine de familles juives vivaient à Nancy. La synagogue y fut construite en 1788. Aujourd'hui, elle est inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
Des offices y sont toujours célébrés et le centre communautaire qui jouxte la synagogue témoigne des activités de la communauté juive de Nancy.

Après la première guerre mondiale, la communauté s'agrandit avec des immigrés juifs qui arrivent de Pologne ; ils trouvent du travail dans les usines sidérurgiques des alentours (Pompey, Pont-à-Mousson, Pont-Saint-Vincent), dans l'industrie chimique (Dombasle, Varangéville).

Les Allemands entrent dans Nancy le 16 juin 1940. Le 8 mai 1942 paraît l'ordonnance du port de l'étoile jaune. Le dimanche 19 juillet 1942 a lieu la première rafle de juifs étrangers. L'avant-veille, la Gestapo s'était rendue au Service des Étrangers afin d'exiger la liste des juifs. Des inspecteurs de police, sous la conduite de Messieurs Vigneron et Marie, prévinrent à temps les familles juives. Ainsi, des centaines de juifs purent quitter leur domicile avant la rafle et avoir la vie sauve. De nombreuses autres familles n'ont malheureusement pas eu cette chance.

Au centre communautaire dit du " 55 " on peut admirer une toile du peintre Mané Katz, L'insurrection du ghetto de Varsovie, ainsi que d'autres fresques représentant les musiciens traditionnels juifs des bourgades d'Europe Centrale.
(crédit photo :synagogue de Nancy collec. M et A Rothe)

A la synagogue des Armées

Le mercredi 07 novembre 2013 s'est tenue à la synagogue des forces armées, la synagogue Chasseloup-Laubat, la cérémonie patriotique à la mémoire des morts pour la France lors de la guerre 1914-1918 en présence du Colonel Schill, Chef de corps de l'Etat-Major particulier du Président de la République, et du Rabbin Joël Jonas, aumôniers régional d’Île de France.

Monsieur Claude Hadad Président de la synagogue insista sur le devoir du souvenir dans une société où le tissu social a tendance à se fragiliser sous l'effet de la crise économique.

Le Rabbin Jonas a fait un commentaire rabbinique portant sur la différence entre "Esaü, l'homme des champs et Jacob, l'homme des tentes".
Esaü était celui qui voulait s'approprier la terre en pensant que c'est une possession éternelle (cette même revendication territoriale qui fut à la genèse la guerre de 1914-1918); mais Jacob, est l'homme qui sanctifie le temps et le partage avec les autres donner du sens.

Rabbin Arié Berros, Aumônier RTNE 


26 novembre 2013

Célébration : 'Hanouka

Rabbi Nathan Chapira, l’auteur du «Megalé Amoukot», établit un lien entre le combat nocturne engagé par l’ange d’Essav contre Yaacov, profitant de la solitude de notre patriarche lors du franchissement du gué du fleuve appelé Yabok, et la fête de Hanoukka. Il explique que les fameuses petites fioles que Yaacov retourna chercher, seul, sur l’autre rive du cours d’eau, selon le commentaire de Rachi (Genèse XXXII, 25) n’étaient autres que des fioles d’huile portant le cachet du grand prêtre du temple de Jérusalem, combustible indispensable à l’allumage de la Menora. A l’orée de l’histoire du peuple juif, même au péril de sa vie, Yaacov, ne peut se résoudre à abandonner derrière lui cette huile sacrée, symbole de notre sagesse et de notre pureté, seul garant du succès de l’Odyssée des enfants d’Israël à travers les âges. Cet anachronisme nous montre que Jacob se préparait à chercher de petites fioles, comme si notre présent bâtissait notre futur.

A l’heure où notre société semble minée par une crise de confiance, où le souhait «bon courage» a remplacé le traditionnel «bonne journée», il me paraît nécessaire de rappeler la confiance en l'Eternel et l’héroïsme de notre patriarche, sa témérité mise au service d’un idéal lumineux de bonté et de partage avec l’autre. Se souvenir que selon la Thora, le courage n’est pas seulement une vertu nécessaire à l’accomplissement de performances physiques. Enseigner, transmettre, soutenir, donner, partager, échanger, exigent eux aussi de chacun d’entre nous un véritable courage. Porter ce message de la fête de Hanoukka auprès de tous les personnels militaires et civils de la Défense que nous soutenons, me paraît utile, nécessaire et déterminant.
Grand Rabbin Haïm Korsia - Aumônier Général

25 novembre 2013

Le bain rituel : Mikvé

C'est dans le cadre de la formation continue du corps rabbinique d’île de France que l'Aumônier Adjoint terre à donné une conférence sur les bains rituels.
Le premier bain rituel est très ancien; en effet, dès la création du monde, la Bible mentionne le « rassemblement d'eau » que constitue l'océan. Au fil des siècles, le bain rituel, devient une véritable construction architecturale -tout en respectant ses normes rigoureuses- et s'inscrit auprès des objets de cultes qui ont toujours accompagnés le peuple juif.

21 novembre 2013

Grand pélérinage à Auschwitz

Le jeudi 7 novembre, l’Aumônerie Israélite des Armées à organisé un pélérinage à Auschwitz  accompagné par Elie  Buzyn, resapé de ce camp de la mort.
Sur place, l’initiateur et réalisateur de ce voyage le Grand Rabbin Haïm Korsia, aumônier général israélite des armées dit que « pour certains, Auschwitz est une histoire, pour d’autres, c’est leur histoire mais aujourd’hui, c’est plus que jamais notre histoire à tous ». 
S’inspirant d’Elie  Wiesel il dit également  « nous  prenons  une  responsabilité  parce  qu’entendre  les  témoins,  c’est  devenir  témoin  soi-même.  Nous  avons  donc  la responsabilité de transmettre et de dire »


D’après Hadassah Eliraz, Actu J

20 novembre 2013

…comme les autres ?

A l’initiative d’Ariel Rebibo, rabbin de Thionville, et de Gérald Rosenfeld, notre aumônier de la réserve citoyenne, Véronique Dubois à donné une conférence sur le thème « aumônier israélite des armées : un aumônier…comme les autres ? ».
Devant une assemblée nombreuse elle présenta les diverses facettes de ses missions, auprès des patients, civils, militaires, et du personnel, israélite ou pas.
Elle conclut sur la qualité première des aumôniers, « soldats de la Parole » renvoyant ainsi à l’ouvrage commis par tous nos aumôniers, et insistant sur le fait que la parole restait l’arme des aumôniers, certes, mais une arme performative, qui construit, et repousse les limites de la maladie, l’isolement et l’obscurantisme.

Rabbin Philippe Choucroun

Aumônier régional ZD Est

Réunion de travail à l’HIA Legouest

Jeudi 23 octobre, l’aumônerie de Zone de la Défense Est a eu l’honneur d’accueillir l’Aumônier Général le Grand Rabbin Haïm Korsia.et l’aumônier Véronique Dubois en charge de l’HIA du Val de Grâce ( Paris ) et de l’HIA Bégin (Saint -Mandé).

Après une séance de travail et un repas réunissant les aumôniers, honorés de la présence de Monsieur le député Meyer Habib, la journée se poursuivit à l’Hôpital d’Instruction des Armées Legouest, à la pointe des services de rééducation et réinsertion des blessés de guerre.
Dans une logique de soutien à l’HIA Legouest, notre Aumônier en chef proposa alors que l’aumônerie apporte sa contribution notamment sous forme de matériel et de livres. 

12 novembre 2013

Les enfants des écoles juives sous l'Arc



La flamme de l'Arc de Triomphe à Paris a été ravivée ce 5 novembre par l'Aumônerie Israélite.
Une impressionnante délégation d'enfants d'écoles juives de la région parisienne étaient là aux côtés des aumôniers militaires.
Le Grand Rabbin Haïm Korsia, Aumônier général, accompagné de quelques uns des enfants, raviva la flamme.
Le Rabbin Joël Jonas, Régional CMIDF, conclu la cérémonie par un vibrant « Evénou chalom 'alékhèm / Puisse D.ieu, tout puissant, nous apporter la paix ».

« Au jour où nous fêtons cette liberté retrouvée, nous ne pouvons oublier les souffrances endurées par ceux qui y ont contribué au prix de leurs vies. Les tranchées, les maladies, le froid, le sol jonché de cadavres, tout contribuait à briser le moral des troupes. Mais l’espoir ne meurt pas facilement! Seule leur mort sur le champ d’honneur a mis un terme à ces nobles sentiments.

Aujourd’hui, leur souvenir force notre respect! Dans le silence de leurs tombes, puissent-ils entendre les prières que nous adressons pour le salut de leurs âmes ! » Extrait du discours de l'Aumônier Philippe Choukroun, régional RTNE, non 20123.

11 novembre 2013

'Hanouka : En nombre croissant


Que vient symboliser l’allumage en nombre croissant des bougies de Hanouka?
Le Talmud (Chabbat 21b) cite une discussion entre Chamaï et Hillel au sujet du nombre de lumières à allumer. Chamaï dit qu’il faut allumer huit le premier soir, sept le second, pour n’allumer qu’une seule le 8eme soir. Hillel dit l’inverse: une le premier soir, deux le second et ainsi de suite.
La Tradition a retenu l’avis de Hillel.
Derrière cette discussion en apparence technique, se cache une discussion idéologique. Le Hidouché Harim (Maître h’assidique du 19eme siècle) explique cette divergence de vue  autour de  la symbolique du feu: il brûle et éclaire en même temps. Le feu qui brûle le mal diminue à mesure que le mal régresse. La flamme qui éclaire grandit une fois qu’elle a bien pris. La Tradition a donné priorité à  l’éclairage qui grandit, chassant automatiquement les ténèbres du mal.
Arié Tolédano (RTSE)

8 novembre 2013

11 novembre à Strasbourg

Nous publions ci-dessous des extraits du discours prononcé par l'Aumônier Claude Hoenel (RTNE), à l'occasion de ce 11 novembre 2012 à quelques mois de son départ à la  retraite.
...
Nous réunissons dans un même souvenir ceux qui combattirent et pour qui le 11 novembre 1918 marqua la fin d’un cauchemar, mais aussi ceux qui 25 ans plus tard tentèrent d’arrêter le déferlement d’une idéologie de division et de haine.
Mais à côté de ceux qui moururent les armes à la main, nous pensons aux millions de civils, victimes des mêmes conflits, aux myriades de déportés dans les camps de la mort, que leur origine, leur idéologie ou leur idéal vouait à la destruction physique.
Et avec le souvenir français, nous rappelons leur sacrifice que nous n’avons pas le droit d’oublier.
...
Le monde possède un potentiel de richesses capable de nourrir tous les hommes et d’aider à leur développement social et humain.
Puissions-nous faire entendre la voix des millions de morts des guerres que le monde a connues et connaît encore, depuis le début du 20e siècle, pour dénoncer tous ces affrontements qui ne sont que générateurs d’autres affrontements.
En priant pour le repos de leurs âmes, demandons à D.ieu qu’Il ouvre le coeur des hommes au dialogue pour chercher ensemble une solution qui donne à tous les moyens de vivre dans la dignité et dans la paix.




4 novembre 2013

Charles Peguy


Charles Peguy est mort au front le 5 septembre 1914, près de Villeroy.

31 octobre 2013

Citoyens de demain




C'est à un important colloque consacré aux « citoyens de demain, enfants d'aujourd'hui » qu'a participé l'Aumônier Arié Berros (École Militaire - Paris, mai 2013).


De nombreux spécialistes dont le Général Duval de la Commission Armée Jeunesse ont travaillé, autour notamment de tables ronde. A l'une d'elles, l'aumônier Berros c'est penché sur « l'implication de la jeunesse dans notre société ».

En conclusion de cette journée l'Aumônier résume : «  Les enfants sont prêts à appliquer la loi mais manquent d'exemplarité de la part du parent ou de l'éducateur. Ceci rejoint un adage des Sages : Les paroles sincères qui émanent du cœur pénètrent le cœur de l’interlocuteur, quel que soit son âge ».




29 octobre 2013

IHEDN régional

L'Aumônier Philippe Choucroun -régional RTSE- à présenté son mémoire de fin de session (au micro sur la photo).

Il a évoqué avec assurance un sujet qu'il avait travaillé en équipe "

Félicitation.

25 octobre 2013

Nom : A400M





Pour rien au monde, l'Aumônier Serge Dray n'aurait manqué la cérémonie de mise en service du nouvel avion militaire A400M.



Au-delà de ses grandes capacités opérationnelles, c'est un bel avion. Regardez-le : technique, innovation et beauté ... au service de la Paix. (crédit photo ci contre : Airbus)


21 octobre 2013

Sergent William SAWELSON

Le Sergent William Sawelson, israélite américain, mort pour la France repose dans le plus grand cimetière américain d'Europe «Meuse-Argonne», à Romagne-sous-Montfaucon.
Né le 5 août 1895 à Newark ( NJ, USA), il est incorporé dans la 78e division du 312e Régiment d'Infanterie de l'armée américaine et tombe sous les balles ennemies à Grand-Pré (Meuse, France) le 26 octobre 1918.

« Entendant un homme blessé dans un trou d'obus appelant à l'eau, le Sergent Sawelson, de sa propre initiative, a quitté un abri et se glissa, sous le feu ennemi d'une mitrailleuse lourde jusqu'à l'endroit où l'homme gisait, et lui donna l'eau qu'il avait dans sa gourde. Il est ensuite retourné à son propre trou d'obus, a obtenu plus d'eau. Il est ensuite retourné vers l'homme blessé quand il a été tué par une balle de mitrailleuse ». [Texte de la citation N°16 du Ministère de la Guerre, 22 Janvier 1919].

Il est décoré de la très rare et plus haute distinction de l'armée américaine, la Medal Of Honnor.



Algérie, Maroc et Indochine

Octobre 2013. Une forêt de drapeaux pour célébrer le 36eme anniversaire des soldats tombés en Algérie au Maroc et en Indochine au cimetière militaire d'Albain-Saint Nazaire (45 000 combattants y reposent).


L'Aumônier régional RTNO Laurent BERROS y était parmi les officiels.


Chacun des trois pays au cœur de la cérémonie ont marqué l'Histoire de la France de façon durable et profonde. En quelques décennies la paix et la fraternité ont gagné du chemin et les sacrifices de ces milliers de vies gardent tout leur sens.



Continuons à prier pour la paix et le repos des âmes.