30 avril 2013

A versailles

Les CPES de Saint-Cyr à la synagogue de Versailles - avril 2013

Pendant près de 3 heures les élèves de la classe préparatoire aux études supérieures  (CPES) du lycée militaire de Saint-Cyr-l'Ecole ont visité la synagogue de Versailles.


C’est la première que des élèves de cette institution se déplacent pour visiter un tel lieu de culte.

Le groupe qui était guidé par l’initiateur de la visite, l’aumônier de l’école, Mickaël Dahan, a été reçu par le président de la communauté Monsieur Sandler.


Celui-ci a présenté aux élèves l'histoire de cette synagogue classée monument historique et toujours au cœur de la vie juive locale. Le président a également  exposé les grandes lignes du judaïsme devant un auditoire captivé et impressionné.

26 avril 2013

A la synagogue Bar Yohaï



6 mars 2013: 

L'aumônier  Arié TOLEDANO a reçu à la synagogue Bar Yohaï de Grenoble, le Lieutenant - colonel Yvan Cieren ,Chef de Corps de la GSBDD de Grenoble - Annecy – Chambéry.
A cette occasion,l'aumônier régional Yéhouda Nissim BERDUGO avait fait le déplacement. La visite était suivie du repas dans la salle communautaire voisine.
A. Tolédano (RTSE - Grenoble - Varces)



22 avril 2013

Lag Baomer


Lag Baomer (28 avril 2013) marque une pause dans la période de relative austérité que nous observons durant le Omer. Quelles sont les raisons ?

Réponse :
Tombe: Rabbi Chimon bar Yohaï à Mérone 
  Durant le Omer, nous nous souvenons du décès des 24 000 élèves de Rabbi Aqiba. A ce titre, on s’abstient de célébrer des mariages et de se couper les cheveux. Cette épidémie s’est arrêtée le 33ème jour du Omer. Selon une version, c’est un arrêt définitif des décès, pour une autre, c’est une pause d’un jour.
  Selon ces deux versions, on arrête totalement ces aspects de l’austérité dès le lendemain de ce jour où on l’interrompt simplement pour un jour. Dans le rite séfarade, dès le 34ème jour du Omer au matin on s’autorise désormais les mariages et la coupe de cheveux.
  Par ailleurs, le jour du Lag Baomer, est en soi une occasion de se réjouir en hommage à Rabbi Chimone Bar Yohaï décédé ce jour-là. Bien que généralement, le jour du décès d’un sage soit triste, ce sage a révélé le jour de son départ les secrets du Zohar et ces lumières méritent d’être célébrées dans la joie.
Aumônier A. Tolédano (RTSE)

3 avril 2013

Colloque d'éthique médicale


Le 13 mars, l'Aumônerie Israélite des Armées (AIA) a organisé à Paris, en partenariat avec le Grand Rabbinat de France, un colloque d'éthique médicale autour de la mission du Pr Didier Sicard, Président d'honneur du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), sur la fin de vie solidaire: Quelle(s) éthique(s) de vie ? Lectures monothéistes et psychiatriques.
Ce débat de société, prochainement examiné à l’Assemblée nationale, s'inscrit au cœur des missions dévolues à l'AIA et au Grand Rabbinat de France: mener une réflexion éthique dans le monde militaire, au nom du lien armée-nation puisque tous les hôpitaux militaires sont ouverts au public et, de façon plus exhaustive, rappeler que le souci des autres est au fondement de la loi juive.
Les nombreux auditeurs venus de toute la France, à l'Ecole du Val de Grâce, assister à cette restitution très interactive étaient des cadres de santé des hôpitaux militaires et publics, des aumôniers militaires ainsi que des membres du CCNE, des praticiens, de hauts gradés et des bénévoles.
A la lumière de son expérience, le Grand Rabbin de France a insisté lors de son intervention, sur la régularité des visites aux patients qui, en ces instants difficiles, tisse les conditions favorables à l'émergence d'un dialogue, source de réparation et de paix. Lectures monothéistes et psychiatriques ont enrichi les débats, de par leurs références textuelles, leurs expériences et leurs constats notamment sur les carences en formation des médecins. Le Pr Sicard a conclu en soulignant l'humanité et la pertinence des propos du Grand Rabbin de France et du Grand Rabbin Haïm Korsia, modérateur des débats.
Aumônier Véronique Dubois ( HIA-VDG)

19 mars 2013

Le 18






Le Rabbin Betzalel Levy, aumônier de la Brigade des Sapeurs Pompiers de Paris, a été fait chevalier dans l'Ordre National du Mérite, par le Colonel Jean-Marie Gontier  Chef de Corps de l'Ecole Polytechnique, en présence de l'Aumônier général le Grand Rabbin Haïm Korsia, du  Grand Rabbin de Paris Michel Gugenheim, du Député-Maire de Sarcelles François Pupponi, et du grand Rabbin de France Gilles Bernheim.


Lors de la cérémonie qui s'est déroulée le 18 mars, l'Aumônier Lévy, à fait remarquer que le chiffre 18 est riche de sens. En effet, en hébreu où il y a un lien étroit entre les chiffres et les lettres, le nombre 18 correspond au mot "vivant". 
Quelle belle symbolique pour un pompier !   




La " Bénédiction des arbres "



Que signifie la " Bénédiction des arbres " que nous récitons durant le mois de Nissan ?

Les Sages ont institué de faire des bénédictions chaque fois que nous tirons profit de la création.
Ainsi, on bénit D-ieu pour la nourriture, une bonne odeur, un spectacle agréable, ou un spectacle qui sort de l'ordinaire.
Durant le mois de Nissan, les arbres fruitiers sont en fleurs et représentent la nature qui se renouvelle, en offrant une vue agréable.
On ne peut donla réciter que lorsque les arbres sont en fleurs, mais ne portent pas encore de fruits. D'où la nécessité de ne pas la retarder après le mois de Nissan.

Amônier Arié TOLEDANO (RTSE)

8 mars 2013

Vous n'êtes pas à la maison à Pessa'h ?


Le Choulhan Aroukh (Orah haïm 436-1) stipule clairement qu'une personne qui quitte sa maison dans les 30 jours qui précèdent Pessah, doit tout de même rechercher le 'hamets (produits interdits pendant la fête) à la lumière d’une bougie le soir qui précède son départ, sans prononcer de bénédiction, mais en prononçant la formule d’annulation, le bitoul. Si la maison restera occupée après son départ, il faudra nommer une personne majeure qui recherchera le 'hamets le 13 Nissan au soir. Au cas où on a recours à  la vente du hamets, si cette vente intervient avant le 13 Nissan au soir, il n’est pas nécessaire de rechercher le 'hamets avant son départ.

Rabbin Arié Tolédano (aumônier en RTSE)


Etre associé


L’homme doit comprendre que l’Eternel a placé en lui d’immenses forces, et qu’il a peut-être le pouvoir de découvrir les secrets extraordinaires du Monde dans lequel il vit. Toutefois, pour grandir, vivre, il faut accepter que nous ne sommes pas seuls à déterminer notre avenir, nous sommes, et c’est là une fonction d’une grande noblesse, les associés du Tout Puissant dans l’oeuvre de Sa Création !
Grand Rabbin Bruno FISZON
Aumônier RTNE

28 février 2013

Stage



Dans le cadre de leur formation continue, 
plusieurs aumôniers ont participé à Paris, 
à un stage organisé par le Grand Rabbin de France 
sur le thème du couple et de la famille. 

20 février 2013

La foi



D.ieu tout-puissant, ta grâce nourrit les vivants, ta miséricorde ranime les morts. Tu soutiens les faibles, tu guéris les malades, tu délivres les captifs et tes promesses s’accompliront fidèlement envers ceux qui dorment dans la poussière.- Sois béni, Seigneur, qui ressusciteras les morts.
Extrait de la prière du matin

18 février 2013

Au coeur de l'entraînement


Le Grand Rabbin Bruno Fiszon et le Chef de Corps du 3eme RHC, 
au Poste de Commandement Tir Blindé au camp de Canjuers.

Groupe Manouchian

Mercredi 20 février 2013 à 17h30
Renseignements.: Tel 01 41 93 39 08

Sur la pierre du Sinaï

Voilà les lois que l’Eternel a gravées, non seulement sur la pierre du Sinaï, mais encore dans le cœur de l’homme.
On est frappé d’abord du caractère d’universalité qui distingue cette table divine des tables humaines qui la précèdent. C’est ici la loi de tous les peuples, de tous les climats, de tous les temps.
Pythagore et Zoroastre s’adressaient à des Grecs et à des Mèdes ; D parle à tous les hommes. Rien n’est plus admirable, dans leur simplicité pleine de justice, que ces lois morales des Hébreux. La Grèce, pourtant si poétique, n’a jamais songé à rapporter les soins du laboureur ou de l’artisan à ces fameux instants ou D créa la lumière, traça la route au soleil, anima le cœur de l’homme.
                                                                                              Chateaubriand (1768 – 1848)
Extrait du « Génie du Christianisme » 



11 février 2013

Histoire des Hébreux


           L’histoire des Hébreux s’apparente à celles de l’Egypte antique, de Babylone, de l’Assyrie, et, comme celles-ci, surgit des fouilles archéologiques et du déchiffrement de tablettes d’argile et de papyrus bien conservés. Elle comprend des heures de gloire et des temps de décadence. Elle donne lieu à des débats scientifiques comme l’histoire des Crétois, des Etrusques ou des Hittites. Surtout, elle pose des problèmes d’une nature unique, car il manque à cette histoire le point final qui seul autoriserait un jugement, une définition, une reconstruction synthétique. De l’histoire des Hébreux, l’Occident chrétien a fait une « histoire sainte » dont le christianisme prendrait la suite. Mais les acteurs de cette histoire, les Juifs, demeurent et détiennent une connaissance intérieure de ses péripéties, inséparable de leur conscience religieuse. Ils en conservent encore deux témoignages capitaux, la Bible et le Talmud. Aborder l’histoire des Hébreux, c’est rencontrer deux difficultés majeures ; d’une part quel crédit l’historien peut-il accorder à des affirmations religieuses ? D’autre part, entre la vision chrétienne et celle des Juifs, laquelle retiendra-t-on ?.......

Extrait de l'Encyclopædia Universalis article Hébreu

7 février 2013

Au 1er RHC de Phalsbourg


 Le 30 janvier, l’Aumônier Régional Israélite, le Rabbin Philippe Choucroun, a fait une visite officielle au 1er Régiment d'Hélicoptères de Combat de Phalsbourg. Le Grand Rabbin Bruno Fiszon, aumônier de cette unité, participait naturellement à la visite présidée et réalisée par le chef de corps, le Colonel Barbery et son état major.


Un programme chargé attendait nos aumôniers :
Rencontre avec le groupe de protection incendie spécialisé dans les sinistres des aéroports et aéronefs.
Visite du centre de planification des opérations et des vols ainsi que du Centre Météo de campagne.
Echanges avec les aiguilleurs du ciel et les pilotes des hélicoptères Gazelles. Ceux-là même qui se sont illustrés en Afghanistan, en Côte d'Ivoire et en Libye.

Le reste de la journée fut consacré à la préparation d'une Journée de la Mémoire au sein du régiment, pilotée par l'Aumônerie israélite.

Grand Rabbin Bruno Fiszon
Aumonier israelite du 1er RHC
crédit photos : 1er RHC

31 janvier 2013

Hinéni !




Lundi 28 janvier, nombreux étaient les aumôniers venus à Metz pour témoigner leur amitié à Gérald Rosenfeld, aumônier régional de la ZD qui passe le témoin de ses activités à Philippe Choucroun.

Parlant de ce dernier, Haïm Korsia loua "sa capacité à imaginer les efforts à faire pour atteindre les étages supérieurs et à s'appuyer sur ceux qui savent".

En guise d'hommage à Gérald Rosenfeld il évoqua sa disponibilité et sa réactivité qui pourrait désormais être la devise de notre aumônerie : "Hinéni !" (en hébreux : me voici !).
Bruno Fiszon, Grand Rabbin de Metz et aumônier de la garnison, fit les honneurs de la synagogue de Metz aux autorités militaires et aux aumôniers régionaux des autres cultes avant de partager le déjeuner auquel se joignirent des membres de la communauté juive dont le Docteur Jean-Claude Michel président du Consistoire de la Moselle et le Docteur Patrick Lazarus co-président de la communauté de Metz.

Echanges de cadeaux et paroles de Tora ponctuèrent ce moment très enjoué.

La journée fut également l’occasion d’une grande réunion de travail et d’un office à la grande synagogue.

Véronique Dubois Ghidalia


Photo du haut : Le Général gouverneur militaire de Metz Ribayrol au micro, entre les aumôniers Korsia et Rosenfeld. 
Photo de bas :  Invités, secrétaires d'aumôneries, aumôniers au centrecommunautaire de Me tz, lors du repas (devant une magnifique fresque murale).




30 janvier 2013

Le mendiant


Un pauvre homme passait dans le givre et le vent.
Je cognai sur la vitre ; il s’arrêta devant
Ma porte, que j’ouvris d’une façon civile.
Les ânes revenaient du marché de la ville,
Victor Hugo
Portant les paysans accroupis sur leurs bâts.
C’était le vieux qui vit dans une niche au bas
De la montée, et rêve, attendant, solitaire,
Un rayon du ciel triste, un liard de la terre,
Tendant les mains pour l’homme et les joignant pour D.
Je lui criai : « Venez-vous réchauffer un peu.
Comment vous nommez-vous ? Il me dit : « Je me nomme
Le pauvre ». Je lui pris la main : « Entrez, brave homme ».
Et je lui fis donner une jatte de lait.
Le vieillard grelottait de froid ; il me parlait.
Et je lui répondais, pensif et sans l’entendre.
« Vos habits sont mouillés, dis-je, il faut les étendre
Devant la cheminée. « Il s’approche du feu.
Son manteau, tout mangé de vers, et jadis bleu,
Étalé largement sur la chaude fournaise,
Piqué de mille trous par la lueur de braise,
Couvrait l’âtre, et semblait un ciel noir étoilé.
Et, pendant qu’il séchait ce haillon désolé
D’où ruisselaient la pluie et l’eau des fondrières,
Je songeais que cet homme était plein de prières,
Et je regardais, sourd à ce que nous disions,
 Sa bure ou je voyais des constellations.



                                         Victor Hugo – Les contemplations 

29 janvier 2013

Les bénédictions


Les Sages ont enseigné qu’il est interdit de jouir de ce monde sans louer le Créateur (cf. Talmud Berakhot 35a). 

Ainsi, avant de consommer un aliment, avant de respirer un parfum d’une plante aromatique ou d’un fruit odoriférant, on doit prononcer la bénédiction appropriée.

Il existe également des bénédictions qui précèdent l’accomplissement  des Mitsvots, et enfin celles qui, à différentes occasions, expriment une louange à D-ieu.

Pour les aliments, on doit réciter une bénédiction avant et une après en avoir consommé une certaine quantité. La bénédiction qui suit un repas de pain, le birkat hamazone, est, elle, une prescription de la Tora, ainsi qu’il est dit: « Tu mangeras, te rassasieras et tu béniras l’Eternel ton D-ieu du bon pays qu’Il t’aura donné»(Devarim 8-10).

Aumônier Arié TOLEDANO  (RTSE)

28 janvier 2013

Journée internationale de la commémoration de la Shoah


Le jeudi 24 janvier dernier se tenait au Conseil de l’Europe à Strasbourg la journée internationale de la Shoah.
A cette occasion différentes personnalités de cette même organisation s’étaient retrouvées pour un moment de recueillement et pour rappeler notre devoir moral dans la transmission de l’Histoire de ce drame.

Le président du Conseil de l’Europe Jean-Claude Mignon a souligné le rôle capital de son institution dans la mise en garde et la prévention d’un nouveau génocide en Europe et dans le monde.

Les autorités religieuses (voir photo) comptaient le Rabbin Mendel Semmama conseiller près du Conseil de l’Europe, le Rabbin Philippe Choucroun aumônier militaire régional de la zone de défense Est et Renée Gutman, Grand Rabbin de Strasbourg et du Bas-Rhin qui à la fin de la cérémonie a récité un la prière du Kadich à la mémoire des 6 millions de juifs assassinés.                            P.C.

21 janvier 2013

Mystique et Politique


Tous les sophismes, tous les paralogismes de l’action, viennent de ce que nous prolongeons indûment dans l’action politique, une ligne d’action dûment commencée dans la mystique.

Charles Péguy
Une ligne d’action était poussée dans la mystique, avait jailli dans la mystique, y avait pris sa source et son point d’origine. Cette ligne d’action n’était pas seulement naturelle, elle était légitime. La vie suit son train. L’action suit son train. On regarde par la portière. Il y a un mécanicien qui conduit. L’action continue. Le fil s’enfile. Et, continuant, les mêmes personnes, le même jeu, le même appareil, on ne s’aperçoit pas que l’on passe par-dessus ce point de discernement. D’autre part, l’histoire, les évènements ont marché. Et l’aiguille est franchie.

La mystique est devenue politique, ou plutôt la politique s’est substituée à la mystique, la politique a dévoré la mystique. La même action qui était juste, à partir de ce point de discernement, devient injuste.

La même action ne devient pas seulement autre, elle devient généralement son contraire, et c’est ainsi qu’on devient innocemment criminel. Toute la mystique d’Israël est qu’Israël poursuive dans le monde sa retentissante et douloureuse mission…. Je connais bien ce peuple. Il n’a pas sur la peau un point qui ne soit pas douloureux, où il n’y ait point un ancien bleu, une ancienne contusion, une douleur sourde, une cicatrice, une meurtrissure d’Orient ou d’Occident. La Sagesse est aussi une vertu d’Israël.
CHARLES PEGUY
 Extrait de : Notre Jeunesse