26 mai 2010

En avant la musique !

Réunis à Versailles Satory, les aumôniers de la CMIDF on eu le plaisir d’agrémenter leur journée par la visite du musée de la musique miliaire.
Plusieurs milliers de pièces composent la collection et le conservateur un véritable passionné, peut vous raconter l’histoire de chacune d’elle.
Un musée peut connu mais qui mérite une très bonne note !
(Photo PYB)

23 mai 2010

Clin d’œil

Certains régiments sont dissous, d’autres déménagent pour une nouvelle emprise… En un mot, l’Armée de Terre se réorganise.
(Notre photo : Une prestigieuse unité de l’Ile de France prépare son départ.)

17 mai 2010

YAM HATORA


A l'initiative du Rabbin Mickaël Journo, aumônier en RTIDF, s'est déroulé hier une très belle est intéressante manifestation , sur la Seine, à Paris.
A bord de La Louisiane plus d'une vingtaine de conférenciers sont inervenus. Parmi eux plusieurs aumôniers, le Rabbin Philippe Assous, aumônier de l'HIA Bégin , sur «les coutûmes de Chavouot, leur actualité au 21ème Siècle» et le Grand Rabbin Bauer, aumônier général de l'Armée de Terre qui a parlé du bain rituel «une construction qui coule de source».
En fin de journée, les participants ont eu le plaisir d'entendre le Grand Rabbin de Paris David Messas, le Av Beth Din de Paris Rav Yerniyahu M. Kohen, le Rabbin Mickaël Journo et le Grand Rabbin Michel Gugenheim qui a traité de «la fonction du sommeil selon la Kabale».
(Crédit photo : PY Bauer – M. Journo et le pont de La Louisiane)

10 mai 2010

Souvenirs ...

Une réunion des aumôniers israélites à Metz, il y a quelques années ...

30 avril 2010

Tous à Tours

39 avril 10.
Le congrès annuel de l'Aumônerie Israélite des Armées c'est tenu cette semaine, à Tours.
Des quatre armées et des quatre coins de la France, les aumôniers se sont retrouvés à la BA 705 pour des séances de travail et une présentation des missions la base .
C'est là que sont formés les futurs pilotes de chasse de l'Amée de l'Air. A vocation européenne, cette "base-école" forme déjà tous les pilotes belges et de nombreux autres militaires étrangers.
Les avions utilisés pour la formation sont des Alfajet, les fameux avions de la célèbre Patrouille de France.
Les plus hautes autorités civils et militaires de la région ont participé au repas de gala donné à la mairie de ville.
( photo : PY Bauer)

26 avril 2010

La félicité éternelle accessible à tous

21 avril 10.
Le Grand Rabbin Pierre-Yves Bauer, aumônier général de l'Armée de Terre, a été sollicité pour participer à une table ronde sur « liens qui peuvent exister entre le Judaïsme et les grandes religions ». Compte tenu de la distance Paris-Nouméa, il a rédigé un texte pour l'occasion, devant être lu par Monsieur Jacky Sellam, ancien sous-officier et notamment créateur et ancien gérant du magnifique mess de Nouméa, texte dont voici un extrait :

« Je suis l’Eternel ton D.ieu…tu n’auras pas d’autre D.ieu. » ces deux premières paroles forment le credo de base du Judaïsme et il n’est point nécessaire de dire qu’il a été, tout au moins dans son principe, repris par les grandes religions.

La notion de monothéisme s’est répandue parmi les peuples de la Terre et nombreux sont les groupes ethniques à l’avoir accepté, de même, l’infidélité dans la foi de ses pères est considérée, par tous, comme une trahison. Certes, tous les peuples monothéistes ne sont pas juifs mais cela ne les a pas empêché d’accepter le concept de la foi en un D.ieu unique. Rappelons ici, que le judaïsme n’est pas une religion prosélyte et qu’il affirme que la félicité éternelle est accessible aux Juifs comme aux non-Juifs.
...
En ordonnant le respect du Shabbat, dans le 5ème commandement, la Tora fait preuve, une fois de plus, de modernité. Qui, il y a environ 3000 ans, envisageait pour lui-même, ses employés ou ses salariés, un jour de repos hebdomadaire, qui plus est, consacré à la prière et à l’étude des textes fondateurs ? Les rythmes et les enjeux de la société moderne sont inscrits dans ces lignes. »

25 avril 2010

Libération des camps de la mort

25 avril 10. C’est à Sarcelles, près de Drancy lieu de mémoire de la déportation des juifs de France, que le Rabbin Laurent Berros, aumônier des hôpitaux militaires et de la Région Nord a prié sous la présidence de Monsieur François Pupponi Député-maire et de l’Aumônier Général de l’Armée de Terre, en ce dimanche 65 eme anniversaire de la libération des camps de la mort.

Lors de son allocution, Monsieur Pupponi a rappelé la barbarie nazie et le respect dû aux monuments et stèles commémoratives. Les respecter, c’est respecter notre passé et ceux que ces monuments honorent. Il a aussi rappelé le rôle des collaborateurs entre 1940 et 1945 alors que « la République était entre parenthèse ». (Photo : P-Y Bauer)

22 avril 2010

Au Lycée militaire d’Aix- en-Provence

Le lycée militaire d’Aix- en-Provence a organisé une conférence ayant pour thème « le judaïsme n’est-il qu’une religion ? », avec le professeur Jean-Marc Chouraqui de l’Institut universitaire des Etudes et Culture Juive, le rabbin Nissim Sultan d’Aix en Provence et l’aumônier israélite du lycée (voir photo).
Après un apéritif strictement cacher offert aux cadres et participants à la conférence, qui donna l’occasion à l’aumônier d’expliquer le sens de certaines règles alimentaires de la Tora, la conférence débuta devant une assistance de plus d’une centaine de personnes à l’amphithéâtre.

Pour la touche symbolique, une surprise de taille attendait les participants ; la chorale du lycée interpréta un chant en hébreu : « Hévénou chalom halechem / nous apportons la paix sur vous » ! Ainsi soit-il.

21 avril 2010

Gros plan sur un réserviste

Le rabbin de Nantes est un réserviste. Il quitte régulièrement sa belle synagogue (voir photo) pour revêtir l’uniforme et servir dans les armées comme aumônier. En service, il devient un militaire à part entière, sans distinction ni d’uniforme ni de mission.

13 avril 2010

Au 4e Dragon de Carpiagne

Une prise d’arme suivie d’une remise de décoration et d’un repas en plain air, tel fût le programme de la fête du régiment au 4 eme Dragon Carpiagne, non loin de Marseille en ce 21 avril 10.

Le chef de corps rappela à cette occasion le rôle joué par les aumôniers des différents cultes dans l’intégration et le réconfort moral des soldats dans une société marquée par les tensions religieuses et communautaires.

L’Aumônier israélite eu notamment des discussions enrichissantes avec les représentants des associations des anciens combattants ; On évoqua l’apport et le dévouement de la communauté juive dans les différentes guerres du siècle dernier puis on parla d’un projet de conférence sur ce thème. Affaire à suivre…

12 avril 2010

Yom Hashoa


Les communautés juives commémorent aujourd’hui, 12 avril, le Yom Hashoa ; Une journée consacrée au recueillement et au souvenir des six millions de juifs assassinés pendant la seconde guerre mondiale par les nazis.

C’est donc tout naturellement que l’Aumônerie Israélite des Armées c’est associée à la cérémonie organisée au Mémorial de la Shoa, rue Geoffroy l’Asnier à Paris. Le Grand rabbin Haïm Korsia, Aumônier Général, était entouré de nombreux aumôniers, dont ses adjoints terre, mer, et plusieurs aumôniers régionaux.

De très nombreux jeunes aussi étaient là, notamment une classe de jeunes filles, des classes de CM1 et CM2 de l’école Yaguel Yaakov de Montrouge, et des élèves de la Yechiva de la rue Pavé.

Une cérémonie simple, émouvante au cours de laquelle la jeune génération à pris le témoin du souvenir (photo : PYB)

23 mars 2010

Us et coutumes de Pessa'h en Alsace

Après les usages du judaïsme alsacien à Hanouka et Pourim, voici brièvement les minhagim (coutumes) de Pessah.
Préparatifs
En premier lieu, bien entendu il faut penser aux matzoth, les pains azymes. Leur fabrication et leur cuisson commençaient peu après Hanouka. C’est un des rabbins alsaciens qui surveillait les diverses étapes jusqu’à l’emballage des azymes. Autrefois, les matzoth étaient faites dans certaines communautés et vendues aux baal-batim (chefs de famille) avant la fête. On ne connaissait pas la matza shemoura (matza fabriquée avec de la farine dont le blé est surveillé depuis la moisson). Pour le Séder pascal, on utilisait des matzoth plus épaisses, les "mitzvess", que l’on perçait d’un trou pour les reconnaître. Les boulangers spécialisés dans la fabrication des matzoth (Matzebäk) fournissaient toute l’Alsace-Lorraine et la casherouth de leur production n’était mise en doute par personne. Certains produits (huile, sucre) étaient fabriqués aussi avec la surveillance du rabbin.
La semaine de Pessah
II n’y avait pas de Pessah sans Matze Kafé le matin, que l’on mangeait trempé dans un café au lait très sucré.
L’interdiction de manger les légumes secs limitait les repas aux pommes de terre ou aux épinards que l’on faisait couper chez le paysan avec un couteau Yomtefdick ; on mangeait beaucoup d’oeufs durs.
Les ménagères s’ingéniaient à diversifier leurs repas. Entre autres il y avait les Geröshtt Matzes, matzoth revenues dans l’huile ou de la graisse d’oie. Elles étaient le pendant salé des Krimserlich sucrés.
On faisait grand usage de graisse d’oie. Chaque famille gavait une oie que l’on égorgeait pour Hanouka et dont on gardait les cuisses et la poitrine ainsi que la graisse pour Pessah.

Extrait d'un texte publié sur judaisme.sdv.fr et écrit par le Grand Rabbin Max Warschawski. Il était grand rabbin de Strasbourg et aumônier de la garnison de cette ville. / photo : l'ancienne synagogue de strasbourg détruite pendant la guerre 39-45.

15 mars 2010

Un lieu de prière pour tous

Rachi explique que la voix de l'Eternel qui éclatait comme un tonnerre s'arrêtait et ne s'entendait pas au-delà de la Tente d'assignation. Au sens figuré : L'appel de Dieu n'est entendu que de ceux qui sont proches de l'Eternel et qui vient dans une sphère spirituelle animée d'un esprit de sainteté. Ceux qui sont au-dehors, n'entendent rien et ne perçoivent rien.
...
Ceci dit, le Temple demeure néanmoins ouvert à tous les hommes, quelle que soit leur religion. Chacun peut y apporter son offrande (Houlin 13 b). Il est de caractère cosmopolite et le premier mot de la législation le concernant lui confère sa vocation universelle, comme le proclama formellement le prophète Isaïe : "Je les amènerai sur ma sainte montagne, je les comblerai de joie dans ma maison de prières, leurs holocaustes et autres sacrifices seront les bienvenus sur mon autel ; car ma main sera nommée Maison des prières pour toutes les Nations" (LVI,7).

Extrait de " La voix de la Thora" T3 p. 5 du Rabbin E; Munk

24 février 2010

Repas communautaire











Brève :Le repas communautaire organisé par l'Aumônier Serge Dray à Perpignan a eu un franc succès. Les jeunes, notamment, ont apprécié le dynamisme de l'aumônerie et par voie de conséquence ... de leur armée.

Un jeune polytechnicien au 40° R. T.

Au 40° Régiment de Transmissions à Thionville :

Benjamin HEYMANN, qui a intégré l’ X en août, restera huit mois sur site : « je pouvais faire mon stage ailleurs que dans l’armée, mais participer à l’encadrement d’une Formation Générale Initiale (FGI) faisait partie de mes premiers choix et l’un des intérêts de mon école est d’apprendre le fonctionnement des organismes».

Le polytechnicien, à vrai dire, souhaitait en premier lieu partir en Guyane, «mais il y avait trop de demandes !».

Donc ce sera le commandement dans la FGI, ces enseignements de base dispensés à toute recrue qui rejoint l’armée. « Pourquoi ce régiment ? On m’a proposé le 40°RTRS; J’ai appelé des anciens : ils me l’ont recommandé, alors j’ai dit OK !»

Le jeune homme de 21 ans se destine à une profession en lien avec la biologie, ou l’économie (« en fait, je ne sais pas encore trop… »), rien à voir avec la filière en treillis, mais son cursus l’a mené quatre mois à Coëtquidan- Saint-Cyr……

Gérald Rosenfeld Aumônier Régional RTSE

22 février 2010

Etude puis souvenirs

C'est à Perpignan que l'Aumônier Serge Dray pose régulièrement ses valises. Ici, lors d'un cours, un vétéran le questionne.
Ce n'est qu'ensuite, après l'étude, que les souvenirs du régiment alimenteront la conversation.


15 février 2010

Une relation hiérarchique

En fait, la transmission de valeurs d’une génération à une autre est au fondement d’une civilisation et elle permet une véritable construction de la société. Or si chaque époque est modelée par son mode de partage du savoir et sa façon de transmettre, ou de ne pas le faire, ce qui a radicalement changé dans le mode actuel de transmission des valeurs par rapport aux générations précédentes, c’est l’extrême liberté dans laquelle les enfants évoluent.

Trop de liberté empêche de poser des limites, ce qui est pourtant essentiel dans la construction psychique des enfants. Cela interdit surtout le préalable incontournable qui permet de rendre opérante la transmission : la mise en place d’une relation hiérarchique. J’utilise à dessein ce mot dans sa connotation militaire qui n’est pas faite de soumission mais plutôt de confiance en celui qui sait, de certitude que celui-ci possède une connaissance des choses de la vie qui passe par l’expérience vécue et qu’il transmet à des soldats. Il y a donc un préalable à la transmission qui est le fait d’avoir vécu pour connaître, tout comme il faut une forme d’humilité et de respect de celui qui reçoit envers celui qui enseigne.

(extrait de l'article "La transmission dans le judaïsme" de l'Aumônier Général Israélite des Armée, le Grand Rabbin Haïm KORSIA, dans la revue Inflexions)

11 février 2010

La valeur de l'homme et le respect de ses croyances


«11 août 1944: 48 heures après son arrivée en Normandie, le soldat Salomon Sabah, originaire d'Algérie, meurt lors d'un bombardement aérien par la Luftwaffe. René Auribault, son remplaçant auprès de la 397 ème CCR de la Division Leclerc n'aura de cesse de retrouver sa sépulture et de s'assurer du respect du culte juif car sa tombe est surmontée d'une croix latine. «A l'enterrement de son père en 2008, Michel Auribault rencontre André Boukhara, ancien compagnon d'armes du sodat Sabah, l'informant des démarches entreprises...

Dès lors, depuis Prague où il demeure, Michel Auribault contacte par internet le Grand Rabbin de Paris David Messas et le Grand Rabbin Claude Maman, Aumônier National des Anciens Combattants.
Sur sa persévérance, Christiane, 84 ans et secrétaire active de l'Amicale des Anciens de la 2nde D.B (secteur Ouest des Hauts de Seine), explique: «Au retour de St James, mon mari s'est promis de faire placer l'étoile juive sur la tombe du soldat Sabah, en lieu et place de la croix chrétienne, commune à tous les militaires français » indique-t-elle. « Mon mari, catholique a fréquenté l'école des Frères. Il était imprégné de l'idée que c'est la valeur de l'homme qui compte avec le respect de ses croyances». »
Renseignements auprès du Grand Rabbin Claude Maman: claudemaman@orange.fr – 06. 82.43.08.29
Extrait d'un article de Véronique GHIDALIA DUBOIS dans Actualité Juive n° 1100 du 31/12/09.

10 février 2010

Sous un jour nouveau

Hier, mardi 9 février 10, l'Aumônier Général de l'Armée de Terre a fait un cours de droit rabbinique au collège lycée Ozar Hatora de Créteil (région parisiènne).


Après une brève mais belle introduction du directeur, Monsieur Simon Marciano. La quarantaine d'adolescentes présentes a ainsi eu l'occasion de découvrir, mis à part l'enseignement religieux proprement dit, l'aumônerie militaire sous un jour nouveau. (Image : emblème de l'école, recommandation de l'école par le Grand Rabbin Joseph Sitruk, alors Grand Rabbin de France)

4 février 2010

Dans une usine en faillite...

Le Camp des Milles (Bouches-du-Rhône) était un camp de concentration français, ouvert en septembre 1939, dans une usine en faillite, une tuilerie, au hameau des Milles (commune d'Aix en Provence).

Le gouvernement de Vichy interna des Juifs, qu'il livra aux autorités nazies. Des enfants furent ainsi déportés en août 1942 à partir de ce camp.

Suite à la conférence de Wannséé du 20 janvier 1942 qui instaure la solution finale, le camp des Milles procède, pendant tout le mois d'août à la déportation de familles juives organisées par les autorités de Vichy. Les trains envoient les internés à Drancy, d'où ils rejoignent Auschwitz. Au total, 1 928 juifs sont déportés depuis le camp des Milles.

(texte et photo extraits de Wikipédia.org)