24 février 2010

Repas communautaire











Brève :Le repas communautaire organisé par l'Aumônier Serge Dray à Perpignan a eu un franc succès. Les jeunes, notamment, ont apprécié le dynamisme de l'aumônerie et par voie de conséquence ... de leur armée.

Un jeune polytechnicien au 40° R. T.

Au 40° Régiment de Transmissions à Thionville :

Benjamin HEYMANN, qui a intégré l’ X en août, restera huit mois sur site : « je pouvais faire mon stage ailleurs que dans l’armée, mais participer à l’encadrement d’une Formation Générale Initiale (FGI) faisait partie de mes premiers choix et l’un des intérêts de mon école est d’apprendre le fonctionnement des organismes».

Le polytechnicien, à vrai dire, souhaitait en premier lieu partir en Guyane, «mais il y avait trop de demandes !».

Donc ce sera le commandement dans la FGI, ces enseignements de base dispensés à toute recrue qui rejoint l’armée. « Pourquoi ce régiment ? On m’a proposé le 40°RTRS; J’ai appelé des anciens : ils me l’ont recommandé, alors j’ai dit OK !»

Le jeune homme de 21 ans se destine à une profession en lien avec la biologie, ou l’économie (« en fait, je ne sais pas encore trop… »), rien à voir avec la filière en treillis, mais son cursus l’a mené quatre mois à Coëtquidan- Saint-Cyr……

Gérald Rosenfeld Aumônier Régional RTSE

22 février 2010

Etude puis souvenirs

C'est à Perpignan que l'Aumônier Serge Dray pose régulièrement ses valises. Ici, lors d'un cours, un vétéran le questionne.
Ce n'est qu'ensuite, après l'étude, que les souvenirs du régiment alimenteront la conversation.


15 février 2010

Une relation hiérarchique

En fait, la transmission de valeurs d’une génération à une autre est au fondement d’une civilisation et elle permet une véritable construction de la société. Or si chaque époque est modelée par son mode de partage du savoir et sa façon de transmettre, ou de ne pas le faire, ce qui a radicalement changé dans le mode actuel de transmission des valeurs par rapport aux générations précédentes, c’est l’extrême liberté dans laquelle les enfants évoluent.

Trop de liberté empêche de poser des limites, ce qui est pourtant essentiel dans la construction psychique des enfants. Cela interdit surtout le préalable incontournable qui permet de rendre opérante la transmission : la mise en place d’une relation hiérarchique. J’utilise à dessein ce mot dans sa connotation militaire qui n’est pas faite de soumission mais plutôt de confiance en celui qui sait, de certitude que celui-ci possède une connaissance des choses de la vie qui passe par l’expérience vécue et qu’il transmet à des soldats. Il y a donc un préalable à la transmission qui est le fait d’avoir vécu pour connaître, tout comme il faut une forme d’humilité et de respect de celui qui reçoit envers celui qui enseigne.

(extrait de l'article "La transmission dans le judaïsme" de l'Aumônier Général Israélite des Armée, le Grand Rabbin Haïm KORSIA, dans la revue Inflexions)

11 février 2010

La valeur de l'homme et le respect de ses croyances


«11 août 1944: 48 heures après son arrivée en Normandie, le soldat Salomon Sabah, originaire d'Algérie, meurt lors d'un bombardement aérien par la Luftwaffe. René Auribault, son remplaçant auprès de la 397 ème CCR de la Division Leclerc n'aura de cesse de retrouver sa sépulture et de s'assurer du respect du culte juif car sa tombe est surmontée d'une croix latine. «A l'enterrement de son père en 2008, Michel Auribault rencontre André Boukhara, ancien compagnon d'armes du sodat Sabah, l'informant des démarches entreprises...

Dès lors, depuis Prague où il demeure, Michel Auribault contacte par internet le Grand Rabbin de Paris David Messas et le Grand Rabbin Claude Maman, Aumônier National des Anciens Combattants.
Sur sa persévérance, Christiane, 84 ans et secrétaire active de l'Amicale des Anciens de la 2nde D.B (secteur Ouest des Hauts de Seine), explique: «Au retour de St James, mon mari s'est promis de faire placer l'étoile juive sur la tombe du soldat Sabah, en lieu et place de la croix chrétienne, commune à tous les militaires français » indique-t-elle. « Mon mari, catholique a fréquenté l'école des Frères. Il était imprégné de l'idée que c'est la valeur de l'homme qui compte avec le respect de ses croyances». »
Renseignements auprès du Grand Rabbin Claude Maman: claudemaman@orange.fr – 06. 82.43.08.29
Extrait d'un article de Véronique GHIDALIA DUBOIS dans Actualité Juive n° 1100 du 31/12/09.

10 février 2010

Sous un jour nouveau

Hier, mardi 9 février 10, l'Aumônier Général de l'Armée de Terre a fait un cours de droit rabbinique au collège lycée Ozar Hatora de Créteil (région parisiènne).


Après une brève mais belle introduction du directeur, Monsieur Simon Marciano. La quarantaine d'adolescentes présentes a ainsi eu l'occasion de découvrir, mis à part l'enseignement religieux proprement dit, l'aumônerie militaire sous un jour nouveau. (Image : emblème de l'école, recommandation de l'école par le Grand Rabbin Joseph Sitruk, alors Grand Rabbin de France)

4 février 2010

Dans une usine en faillite...

Le Camp des Milles (Bouches-du-Rhône) était un camp de concentration français, ouvert en septembre 1939, dans une usine en faillite, une tuilerie, au hameau des Milles (commune d'Aix en Provence).

Le gouvernement de Vichy interna des Juifs, qu'il livra aux autorités nazies. Des enfants furent ainsi déportés en août 1942 à partir de ce camp.

Suite à la conférence de Wannséé du 20 janvier 1942 qui instaure la solution finale, le camp des Milles procède, pendant tout le mois d'août à la déportation de familles juives organisées par les autorités de Vichy. Les trains envoient les internés à Drancy, d'où ils rejoignent Auschwitz. Au total, 1 928 juifs sont déportés depuis le camp des Milles.

(texte et photo extraits de Wikipédia.org)

3 février 2010

Au 44ème RTRS

Le 20 novembre 09 a eu lieu une réunion d’information au 44e Régiment de Transmissions de Mutzig, à laquelle a assisté une grande partie du Régiment. Cette réunion a été l’occasion d’une présentation des différents aumôniers affectés au Régiment dont l’aumônier Jonathan Blum qui a pris la parole pour se présenter et expliquer le rôle de l’aumônier et exposer le fonctionnement de l’aumônerie israélite.

Une présentation écrite des quatre aumôniers devrait paraître dans la gazette du Régiment.

L’aumônier Jonathan Blum, lors de sa présentation au 44 RT de Mutzig.

1 février 2010

Une mitsva qui a de l’étoffe

A l’occasion de la fête de Tou Bichvat et dans le cadre du lien armée-nation, le Grand Rabbin Pierre-Yves Bauer, Aumônier Général de l’Armée de Terre, a fait avant-hier une conférence au centre communautaire de Vincennes.
Devant les fidèles réunis autour d’un beau buffet de fruits, il a traité d’un sujet original, et peu connu : Le « cha’atnez » ou les règles religieuses concernant la composition des produits textiles.
Après avoir cité les versets (dont Lev. 19-19) qui parlent de ce sujet, il a abordé les méthodes d’analyse et d’identification des fibres textiles ainsi que les modalités pratiques d’application.
La symbolique des matières a aussi été étudié ; Douceur et bonté pour certains tissus, rigueur pour d’autres …

Témoignage : La plus grande marque de débilité


La plus grande marque de débilité morale qu’on puisse donner, c’est de condamner, en bloc, des hommes parce qu’ils sont rangés dans telle ou telle catégorie. Juger les hommes, sans les connaître individuellement comme vils ou nobles, comme justes ou iniques, comme honnêtes ou fourbes, parce qu’ils sont de tel pays, de telle religion, de tel opinion, c’est faire ouvertement profession d’iniquité, et par conséquent de sottise.

Extrait de, Emancipation juive, Charles RICHET (1850-1935)10 avril 1916

28 janvier 2010

Paris le 28 janvier 1871

Alors que les combats se déroulent encore à Blois, que Belfort et Bitche résistent toujours, et que le roi de Prusse s'est fait couronner empereur d'Allemagne dans la galerie des glaces 10 jours plus tôt, le 28 janvier 1871 Paris capitule après 5 mois de siège éprouvant, mettant un terme à la guerre franco-prussienne qui coûte à la France la perte de l'Alsace et de la Lorraine du nord.

La capitale a subi des bombardements quotidiens. Les batteries prussiennes équipées de nouveaux canons Krupp ont d’abord atteint les rues d'Assas et des Feuillantines, le cimetière de Montparnasse et le quartier du Luxembourg. Par la suite, les quartiers du Panthéon, du Val-de-Grâce, de l’Observatoire, de Grenelle et le Quartier Latin ont été touchés. Le viaduc d'Auteuil aussi a servi de cible, tout comme les Invalides transformées en hôpital et l'hôpital de la Salpêtrière, malgré le drapeau de la Convention de Genève visible sur les toits. Les quartiers de la porte Maillot, ainsi que ceux situés entre la porte d'Orléans et la porte de Saint-Cloud et l'ensemble des quartiers de la rive gauche de la Seine ont été endommagés. Les forts de Montrouge, de Vanves et d'Issy sont quant à eux pratiquement détruits...

(Sourcedu texte : Min. Def. / image : Carte récapitulative du siège de Paris, La guerre franco-prussienne de 1870-71, http://antan.unblog.fr)


L'hommage du Président

A quinze kilomètres d’Arras, la colline de Notre Dame de Lorette, fut un des champs de bataille les plus disputés entre octobre 1914 et septembre 1915.
Aujourd'hui, dans un vaste cimetière y reposent 42.970 soldats, inconnus ou identifiés, des deux guerres mondiales et de celle d’Indochine.
Cette semaine, le Président de la république Nicolas Sarkosy, en présence des représentants des aumôneries, a rendu un vibrant hommage à ces hommes morts pour la France

(credit photos : La voix du Nord. En photos l'Aumônier Laurent Berros avec le Président de la République Sarkosy et sa délégation composée de cinq ministres)

27 janvier 2010

Présentation des voeux des aumôneries à Lyon

Comme en chaque début d’année, les aumôniers régionaux des quatre cultes (catholique, protestant, musulman et israélite ) ont présenté leurs vœux au Gouverneur militaire de Lyon ainsi qu’à l’ensemble de la communauté militaire de la Garnison de Lyon le mardi 19 Janvier dernier dans les salons du cercle mixte Bellecour.

Ce fût l’occasion pour notre aumônier régional le Rabbin Judah N. Berdugo, de souligner le travail effectué chaque année par les aumôniers auprès des garnisons, sur le territoire national ou à l’étranger, ainsi que l’ambiance fraternelle qui existe entre les aumôniers des différents cultes. Lors d’un discours éloquent, il exhorta chacun des participants «à l’instar de Moïse, le berger d’Israël, à exploiter la totalité de ses capacités et cela non pour assouvir des ambitions personnelles mais pour exalter la collectivité vers la perfection et le sentiment du devoir accompli».

P. Choukroun

(crédit photo : P. Choukroun / la cérémonie)

25 janvier 2010

Justes parmi les Nations

Pour avoir sauvé la famille de Wolf Borowski pendant la shoa, le docteur Louis Malécot et le commissaire de police Henri Gillot ont été nommé, à titre posthume, Justes parmi les Nations.
La cérémonie s’est déroulée avec leurs petits enfants en présence des délégués régionaux du Comité Français Yad Vashem et présence, notamment, du Rabbin Yoni Krief, aumônier de la garnison de Nantes.
Une phrase, tirée des allocutions de ce jours, les résume : « Ces hommes de grande noblesse d’âme, dont la discrétion fut à la hauteur de leur courage ».
« La cérémonie a permis à Michel Borowski de rappeler que le commissaire de police et le médecin, amis de la famille depuis, étaient des gens simples. Les deux héros de la famille étaient même très pudiques, ne parlant quasiment jamais de ces faits : en juillet 1942, le commissaire apprend qu’une rafle va se produire. Il prévient des familles bauloises d’origine juive. Beaucoup n’y croient pas et ne réagissent pas sur le champ. Entre le 14 et le 20 juillet, 52 membres d’origine juive sont arrêtés, dont 12 enfants, puis déportés le 20 juillet, à Auschwitz. La famille Borowski, un fourreur dont le commerce Le tigre royal est installé avenue de Gaulle, accepte de fuir avec sa femme et son jeune fils de 5 ans, Michel. L’autre fils est à Paris. Le commissaire Gillot prévient le docteur Malécot. Ce dernier va transporter la famille jusqu’à Angers, de nuit, dans une ambulance. La tête du père de famille est bandée, et le fils a un bras dans le plâtre, pour l’occasion ! La famille pourra rejoindre une ville thermale de la Creuse où elle se cachera jusqu’à la fin de la Guerre, avant de revenir. » [Extrait de la presse locale]

22 janvier 2010

Hommage aux libérateurs américains

Une cérémonie religieuse hors du commun, sous la forme d'un concert liturgique, a été organisée à la grande synagogue de Metz pour remercier l'armée américaine. En effet, c'est elle qui a libérée Metz le 22 novembre 1944 après une longue bataille.

Avec cette libération, la synagogue fût restituée à la communauté juive.

L’aumônier régional de la ZDEst chanta avec d'autres ministres officiants, René Jasner de Strasbourg et Michel Heymann de Luxembourg, des textes tirés de la liturgie juives dont les paroles exprimaient la gratitude envers les hommes et le Tout Puissant..

Cette émouvante manifestation été rehaussée par la présence de vétérans américains ayant participé à la libération de Metz, de Monsieur Dominique Gros, maire de Metz, de Monsieur Gilles Bernheim, Grand Rabbin de France et de Monsieur le général de corps d’armée Jean-Loup Chinouilh, gouverneur militaire de Metz commandant la Région Terre Nord Est et de plusieurs de nos aumôniers.

Aumônier Régional G. Rosenfeld

(crédit photos : Etienne Heymann, Le général Chinouilh durant cette cérémonie à la synagogue de Metz ; et une photo d'archive)


19 janvier 2010

Le ministre de la Défense à Nantes

Le ministre de la Défense, Hervé Morin, est venu à Nantes.
Il a été reçu par le Général Maringeot, le préfet de région et le chef de corps du 22eme BIMa.
Il s’est rendu à l’état-major de Force n°2 et au 22e bataillon d’infanterie de marine. Deux unités qui seront dissoutes le 30 juin 2010.
Le ministre se voulait rassurant tout en rappelant que les militaires sont soumis à des mutations fréquentes... et au devoir de réserve. Ceux-ci n’ont donc rien dit. Les personnels civils, en revanche, se disent préoccupés d'un sort encore incertain. « Je comprends l'inquiétude et la souffrance de certains ». Hervé Morin assure que « des outils personnalisés et une gestion individualisée » seront mis en place.
Aumônier Yoni Krief
En photo : Le Ministre de la Défense lors de cette visite, le préfet de région et le Rabbin Yoni Krief, aumônier de la garnison de Nantes.

Exploiter tout son potentiel personnel

« La voie qu’un homme souhaite emprunter, On l’y conduit », (Traité talmudique Makot 10b). Le Maharcha explique que ce qui encourage ainsi l’homme à poursuivre dans sa voie, ce sont en fait les anges créés par l’effet de ses propres actions.
... lorsque l’homme fixe son choix sur la voie qu’il souhaite emprunter, il imprime sur ses forces personnelles un mouvement bien précis au travers duquel celles-ci s’expriment et se manifestent. Et lorsque ses aptitudes sont exploitées dans une direction donnée, elles ne cessent ensuite de se développer davantage et encouragent ainsi l’homme à suivre cette voie – bonne ou moins bonne – qu’il a adoptée !
C’est ainsi que l’on comprend le choix porté sur Moïse pour devenir le berger d’Israël, ce n’est donc pas en vertu d’un remarquable «acte de bravoure», ni par les preuves d’une ferveur religieuse hors norme. C’est qu’en réalité, il avait prouvé sa volonté d’utiliser ses formidables dispositions morales ! .... Moïse avait compris que quelle que soit sa véritable place sur terre, son premier devoir en tant qu’être humain était d’exploiter au maximum son potentiel personnel...
Pour devenir finalement « l’homme de l’Eternel », Moïse sût qu’il devait découvrir et déceler à l’intérieur de lui-même ces qualités morales qui le caractérisaient...
Je tiens à rendre hommage à ceux qui ... on a décelé à l’intérieur d’eux-même les qualités morales qui les caractérisent pour participer au maintien de la paix partout où les armées sont engagées, et qui ont, encore en 2009, payées de leur vie leur engagement au service de notre pays. (Extrait de l'allocution de l'Aumônier yehouda BERDUGO, régional RTSE, Lyon le 19 janvier 10. Photo : Min. Défense)

18 janvier 2010

Un accompagnement dès l'école

Le Mardi 12 Janvier à Toulon, l'Amiral TANGUY, Préfet Maritime, présentait ses vœux.
Lors de son allocution il a notamment remercié l'ensemble des aumôniers et affirmé que leur présence, tant sur terre que sur mer, est plus que nécessaire.
Il a également dit son attachement à avoir des aumôniers au Centre d'instruction Naval qui compte plus de 2000 élèves marins.
(photo : Marine Nationale, la frégate Le Vendémiaire)

13 janvier 2010

Un nouveau "régional" à Lille

Le Rabbin Laurent BERROS coordinateur des aumôniers d'hôpitaux militaires, a été confirmé dans cette fonction et nommé Aumônier Régional de la Région de Lille.
Sa première tournée pastorale sera pour lui l'occasion de faire connaissance avec les Femmes et les Hommes qui composent les unités de cette vaste région et découvrir les spécificités opérationnelles des forces qui y sont stationnées, toutes armées confondues.

12 janvier 2010

L'âge de la retraite

"Et Moïse était âgé de quatre-vingt ans, et Aaron de quatre-vingt-trois ans, lorsqu'ils parlèrent à Pharaon." [Exode 7-7]

Moïse était âgé de quatre-vingt ans:
Abraham avait soixante-quinze ans lorsqu'il fut investi de sa mission historique. "La sagesse est l'apanage des vieillards, les longs jours vont de pair avec la Maison" (Job XII,12).
Les capacités physiques de ceux qui ont la foi en Dieu ne diminuent point avec l'âge. "Ils acquièrent de nouvelles forces, ils prennent le rapide essor des aigles ; ils courent et ne sont pas fatigués, ils vont et ne se lassent point" (Is. XL,31).

(Extrait de "La voix de la Tora" Rabbin E. Munk, Ed. Fontation Levy, Paris. / crédit photo : bulledevie.com)