3 janvier 2013

A 12 ans : la Bat Mizva


La majorité religieuse est acquise, selon la Tora, à 13 ans pour un garçon -c'est la Bar Mitsva-et à 12 ans pour une fille -c'est la Bat Mitsva-. A cet âge, l’un et l’autre deviennent soumis aux prescriptions de la Tora, chacun pour ce qui le concerne.
Lors d’une Bat Mizva, il semble être important pour la jeune fille de marquer la joie qu’elle ressent d’être désormais soumise aux prescriptions de la Tora à l’instar de n’importe quelle adulte. 

Cette importante date à portée religieuse est donc l'occasion d’un repas de fête ou d'une réception à caractère religieux de manière à marquer l’esprit de la jeune adulte. Aussi, le fait que lors de cette réception elle prononce un discours sur le sens que revêt pour elle cette majorité, semble être la formule adéquate.


Aumônier Arié Tolédano (RTSE)

2 janvier 2013

La toile : le pire ou le meilleur ?


Grand Rabbin Haïm Korsia
"L'utilisation de la toile peut être la pire ou la meilleure des choses."

"Avant tout, la modération. On a une chose magnifique dans le judaïsme : la pratique du Shabbat depuis trois millénaires et demi. C'est un moment où l'on arrête de se croire existant parce que l'on est connecté aux autres de manière artificielle.
Un Shabbat, c'est 24 heures où l'on ne répond pas au téléphone, où l'on est déconnecté d'Internet. Et pourtant on vit, on trouve du sens à ce qu'on fait, on rencontre des gens, on reçoit du monde et on retrouve la vérité des liens sans être dans le virtuel. Le fait d'être un jour déconnecté de tout, c'est une sorte de cycle qui nous permet de ne pas être prisonnier de toute cette technologie."

 Extrait d'une interview donnée par le Grand Rabbin Haïm Korsia, Aumônier Général,
 publiée dans Actualité Juive du jeudi 9 février 2012

14 décembre 2012

Le Grand Rabbin de France rend visite aux Armées

Le Grand Rabbin de France allume la première lumière / crédit photo : PY Bauer


Jeudi 13 Décembre, pour l’allumage de la 6ème bougie de Hanoukka, le Général Christian Plotton, médecin chef de  l’Hôpital d’Instruction des Armées de Percy a reçu le Grand rabbin de France Gilles Bernheim. Certes, ce dernier connaissait déjà l’établissement pour y avoir visité des blessés au combat. Cependant, c’était la première fois qu’il y procédait à l’allumage rituel. 
Cette cérémonie annuelle était orchestrée par l’aumônier rabbin David Elfassi qui représente l’Aumônerie israélite dans cet établissement.

Grand Rabbin Korsia, Amiral Lanxade
La qualité des invités souligna la portée symbolique et fédératrice de ce geste : ainsi, à côté du Grand rabbin Haïm Korsia, aumônier général israélite des armées, étaient notamment présents le Grand rabbin Alain Goldmann ancien Grand Rabbin de Paris, Patrick Godart médecin-général inspecteur de la Direction Centrale du Service de Santé des Armées, l'Evêque aux armées Luc Ravel, l’Amiral Jacques Lanxade président de l’association Solidarité –Défense et ancien CEMA , le Colonel Stéphane Faudais représentant le CEMA et de belles délégations des différentes armées.

Le personnel de l'hôpital était également bien représenté. Quand aux malades, trop gravement atteints pour rejoindre le salon d'honneur, ils ont reçu les bénédictions du Grand Rabbin de France, la visite de l'aumônier et très certainement le réconfort de savoir que tous avaient fait le déplacement pour leur rendre un vibrant hommage.

Aumônier Veronique Dubois (HIA VDG)

crédit photo : PY Bauer 


12 décembre 2012

Célébration de Hanouka

Dans ses nouveaux locaux et pour la première année, l'Aumônerie Israélite de l'hôpital HIA du Val de Grâce a célébré 'Hanouka. Patients, personnels et aumôniers ont eu un moment de partage, digne de la beauté des flammes des fioles d'hile d'olive allumées à cette occasion.
Crédit photo : PY Bauer

6 décembre 2012

Pourquoi le 25 Kislev ?


 
Pourquoi la date du 25 Kislev fût-elle retenue pour commémorer les évènements de 'Hanouka ?
Le mot hébreu 'Hanouka se compose de deux termes: 'Hanou (= se reposèrent) et Kah (= 25 en valeur numérique). En effet, après la lutte armée des Maccabées contre les grecs, la victoire fut acquise le 25 Kislev. Ce jour, on réhabilita le service du Temple, notamment en rallumant la Ménora. 
Le jour des guerres gagnées n’est pas fêté, pour signifier que le peuple juif célèbre avant tout le calme retrouvé et le redémarrage de la vie juive.
A Pourim on retrouve la même démarche: le jour anniversaire de la victoire est un jour de jeûne (13 Adar). Seuls le lendemain de la victoires est fêtée (14 ou 15 Adar).
Le miracle de la fiole d’huile est fêté car il symbolise l’approbation du Ciel pour le don de soi exceptionnel dont ont fait preuve les Macabées.

Rabbin Arié.Tolédano, aumônier en RTSE

La flamme éternelle


Juste avant de décrire les fastes des habits des prêtres et puis leurs actions, leurs services ( Séfer Vayiqra), la Thora met en relief le fait que rien ne peut se faire sans l’allumage de la Menora. Et même lorsque le Temple sera détruit, cette Mitzwa persistera sous une autre forme « Lehaalot Ner Tamid » (Chemot XXVII, 20). (Pour faire monter une flamme perpétuelle). Flammes de Hanoucca, flammes des bougies de Chabbath ou lumière de l’étude de la Thora. Le juif qui étudie éclaire son chemin et celui de ses contemporains et ceci de façon immuable, indépendamment de l’espace, du temps ou des évènements historiques.

Grand Rabbin Bruno FISZON
Aumônier à la RTNE

Extrait de « Chabbath Chalom », Metz, 11/02/2011

3 décembre 2012

Pour une lumière ou un repas ?


Le Judaïsme se conçoit comme un mode de vie avec, souvent, des contraintes dont nous percevons difficilement le sens. 
Au-delà des obligations imposées par la Tora, un certain nombre de Commandements (Mitswot) ont été édictés par les Sages d’Israël qui y ont vu une nécessité pour toutes les générations. 
Au rang de ces commandements rabbiniques figurent, en bonne place, deux fêtes différentes mais complémentaires, tant par leur sens que part leur mode de célébration. Il s’agit de ‘Hanoukka et de Pourim, deux fêtes qui …

Grand Rabbin Daniel DAHAN
Aumônier en RTNE

30 novembre 2012

Etude : La viande casher


Afin de pouvoir consommer la chair d’un animal d’espèce pure, un traitement en quatre étapes est nécessaire: l’abattage, l’examen des organes internes, la dénervation et enfin la cachérisation (réalisée selon les cas avec du sel ou au feu).

L’inspection des organes intérieurs est nécessaire pour s’assurer que l’animal ne présentait ni blessure ni lésion qui l’auraient rendu non viable. Il serait alors considéré comme taref (= impropre à la consommation). Après validation des quatre étapes, la viande est déclarée casher.

Rabbin Arié TOlédano - Aumônierr en RTSE

11 novembre 2012

11 novembre à Strasbourg

Nous publions ci-dessous des extraits du discours prononcé par l'Aumônier Claude Hoenel (RTNE), à l'occasion de ce 11 novembre et à quelques mois de son départ à la  retraite.
[...]  Nous réunissons dans un même souvenir ceux qui combattirent et pour qui le 11 novembre 1918 marqua la fin d’un cauchemar, mais aussi ceux qui 25 ans plus tard tentèrent d’arrêter le déferlement d’une idéologie de division et de haine.
Mais à côté de ceux qui moururent les armes à la main, nous pensons aux millions de civils, victimes des mêmes conflits, aux myriades de déportés dans les camps de la mort, que leur origine, leur idéologie ou leur idéal vouait à la destruction physique.
Et avec le souvenir français, nous rappelons leur sacrifice que nous n’avons pas le droit d’oublier [....]
Le monde possède un potentiel de richesses capable de nourrir tous les hommes et d’aider à leur développement social et humain.
crédit photo www.amicaledu34ri.fr
Puissions-nous faire entendre la voix des millions de morts des guerres que le monde a connues et connaît encore, depuis le début du 20e siècle, pour dénoncer tous ces affrontements qui ne sont que générateurs d’autres affrontements.
En priant pour le repos de leurs âmes, demandons à D.ieu qu’Il ouvre le coeur des hommes au dialogue pour chercher ensemble une solution qui donne à tous les moyens de vivre dans la dignité et dans la paix.
Aumônier Claude Hoenel




8 novembre 2012

En hébreu "Anokhi" signifie : "je suis"


« Le choix permanent que nous devons opérer et qui détermine chacun de nos actes ne doit pas être guidé par notre Anokhi, par notre « ego » car notre conscience est toujours subjective et soumise à notre « moi ». Le seul critère objectif, pour nous, est le Anokhi des Dix Commandements, c’est le Bien absolu d’origine divine qui nous a été révélé au Sinaï. C’est en suivant cette voie que nous mériterons la Berakha.

* NDLR : "Je suis l'Eternel ton D.ieu"

 extrait du livre "RAV GUERSHON NOUS PARLE"
Réflexions sur la Paracha de la semaine
Par le Grand Rabbin Roger CAHEN 



7 novembre 2012

Château-Salins


Le 28 octobre dernier, une plaque commémorative fût inaugurée à Château Salins en Moselle, en souvenir de la synagogue, brûlée par les Nazis en 1942.

A cette occasion, le Rabbin Philippe Choucroun aumônier Régional de la Zone de Défense Est rappela la reconnaissance de la communauté juive à la Nation pour la liberté et l’égalité offerts à chacun de ses citoyens ainsi que pour le travail de mémoire quelle accomplie.
Il cita également la Genèse en rappelant que tout homme est porteur de l’image divine, et que c’est cette dernière qui doit nous conduire à la tolérance et l’acceptation de chacun.

A noter qu’un évènement hors du commun marqua cette cérémonie :
La providence divine fît qu’on remit à Monsieur Shuman, quelques heures avant l’inauguration de la plaque, un fragment de parchemin provenant du Séfer Thora de château Salins. Il fût ramassé alors par une habitante de la ville après le saccage et la destruction de la synagogue

Sur la photo : Monsieur le Maire  Gaëtan Benimeddourne, Monsieur Henri Shuman du conseil administratif de la communauté juive de Metz qui ont également pris la parole, ainsi que le Docteur Jean Claude Michel, président du Consistoire Israélite de la Moselle.                                         
 Rabbin Philippe Choucroun

6 novembre 2012

Madame l'Aumônier


Dans sa volonté d’accompagner la féminisation des armées, l’Aumônerie israélite des armées possède désormais une recrue supplémentaire: depuis le 1er septembre 2012, Jacqueline Nataf a rejoint l’aumônier Véronique Dubois qu’elle seconde à l’H.I.A du Val de Grâce.
Dès le mois de juin, elle a reçu une formation lui permettant d’être opérationnelle rapidement. Fille de militaire c’est une recrue précieuse par sa connaissance des usages et des codes de l’Armée. Dès sa nomination, elle a pris une part active à l’action entreprise par l’Aumônerie auprès des patients et au personnel israélite de l’hôpital pour les fêtes du Nouvel An juif. (distribution de corbeilles et de rituels de Roch Hachana).
Véronique DUBOIS
(crédit photo : VD)

5 novembre 2012

"Vu à la télé"


France 3 diffusera Mardi 6 novembre à  1 heure du matin un documentaire de 50 mn,
 réalisé par Pierre Hornberger intitulé " Les aumôneries militaires", avec la participation de l'Aumônier M. Dahan.

http://www.aumonerie-israelite-des-armees.fr/

25 octobre 2012

Rashi de Troyes

Timbre français édité en souvenir de Rachi

Après avoir étudié dans les académies juives de Worms et de Mayence, Salomon ben Isaac, dit Rachi (ou Rashi), vit à Troyes où, dit-on, tout en soignant sa vigne, il explique à ses disciples le Talmud de Babylone dont les manuscrits gagnent les communautés juives d'Occident. Il utilise les leçons homilétiques du midrash mais privilégie l'explication littérale, introduisant au besoin dans son commentaire des la'azim, termes français en graphie hébraïque, aujourd'hui précieux pour notre accès aux parlers médiévaux. Rachi pourvoit la quasi-totalité du Talmud de Babylone ainsi que la Bible d'un commentaire que diffusent ses gendres, ses petits-fils et leurs disciples, les tossafistes ou auteurs d'additions. Ce commentaire, dit qunters (latin commentarius), devint le complément obligé – classique – des manuscrits et, plus tard, des éditions de la Bible et du Talmud. Par le canal du franciscain Nicolas de Lyre (vers 1270-1349) qui le cite abondamment dans ses Postillae Perpetuae, Rachi contribue aussi à l'appréhension du monde biblique par la chrétienté médiévale.
Gérard Nahon
(Extrait de  : http://www.universalis.fr)

23 octobre 2012

Céremonie d'Hommage à l'Amiral Darmon


Dimanche 21 décembre à 18h30, c'est dans la synagogue des armées qu’un hommage religieux et militaire fut organisé conjointement par la famille de l'Amiral Michel Lazare Darmon et l'Aumônerie Israélite des Armées. Cette cérémonie marquait symboliquement la fin du mois de deuil.
De g. à drt : Aumôniers Malka, Attia, Korsia  et Lewin
Chaque présence incarnait un des engagements de l'Amiral, dans une fidélité conjuguée et inaliénable au judaïsme, à la France et à la terre des patriarches: Odette Christienne déléguée militaire du maire de Paris, l’association France-Israël, Paul Schaffer (Comité français pour Yad Vashem).
Madame Darmon regarde la photo de son  mari  
La présence de Samuel Sandler, président de la communauté de juive de Versailles rappela que chez les Darmon, s’engager  était affaire de famille, et ce depuis l’Amiral Axel Kahn, oncle de l’Amiral Darmon, premier amiral juif français,.

 De la paracha de Noa,le Grand rabbin Haïm Korsia aumônier général  israélite chef commenta : « Comme Noé, premier ingénieur maritime général et sauveur de l’humanité, Michel Darmon avait symboliquement ouvert dans l’arche des fenêtres pour éclairer le monde ».  C'est avec émotion que Mme  Gilberte Darmon reçut au nom de notre aumônerie une photographie de son époux allumant la 3ème bougie de Hanoukka à l'HIA du val de Grâce en décembre 2011.
Etaient présents : les aumôniers marine Meyer Malka et Alain Attia, David Elfassi, Philippe Assous, Meir Israel, Moche Lewin, Véronique Dubois.
Véronique Dubois
(crédit photos : Véronique Dubois)   http://www.aumonerie-israelite-des-armees.fr/page61.html

18 octobre 2012

Travailler, travailler ...

Colloque réunissant les aumôneries militaires des pays de l’OTAN (suite) :

Même pendant la pause, nos aumôniers travaillent !

17 octobre 2012

Un nouveau Sefer Torah


C’est avec une grande émotion qu'a été inauguré dimanche dernier un Sefer Torah à la mémoire de: Monsieur Roland Makhlouf KOSKAS Ben Itshak, z’l décédé le 8 Adar II 5768.

Cette cérémonie "s’est déroulée dans une grande ferveur religieuse et qui restera à jamais dans nos mémoires".

A la suite d'une belle cérémonie festive et fraternelle, le Sefer Torah a été déposé à la synagogue de Levallois. La cérémonie a été dirigée par l'aumônier Chalom Lellouche (RTIDF).


Photo : Le magnifique parchemin manuscrit inauguré ce dimanche

12 octobre 2012

Les nouveaux enjeux de l'aumônerie militaire dans les pays de l'OTAN

C’est à l’initiative de la DAS (Délégation aux Affaires Stratégiques) que s’est tenu mercredi 10 octobre le premier colloque réunissant les aumôneries militaires des pays de l’OTAN.

Environ 200 aumôniers militaires venus des USA, de Grande-Bretagne, Allemagne, Canada, France, Jordanie, Pologne…ont pu confronter les multiples approches culturelles autour d’un même cœur de métier, réfléchir sur leur dimension internationale, leurs missions dans le contexte opérationnel actuel et s’informer sur leurs formations nationales respectives.  A la question essentielle « qui se forme ? », le Grand Rabbin Korsia, aumônier général israélite des armées répondit en puisant dans la sagesse du Talmud : « le mot sage - 'hakham - se traduit par l’élève sachant. Il n’y a pas de sachant en tant que tel, pour signifier l’obligation de formation continue. Savoir, c’est savoir qu’on ne sait pas. Nous sommes toujours un allant vers la sagesse ».
Véronique Dubois
(crédit photo : PY Bauer)
http://www.aumonerie-israelite-des-armees.fr/aumonerie_isra%C3%A9lite_armees_otan_page52.html

11 octobre 2012

Général Michel Darmon

Le Général Darmon devant le TCD Ouragan - source photo :www.netmarine.net

Le général Michel Darmon est décédé le 20 septembre.
Pendant la seconde guerre mondial il s'engage dans le maquis au sein des FTP. Après la guerre, il entre à l'école Polytechnique, puis pour la Marine, sert sur la Jeanne d’Arc et aux chantiers de Brest.
« Michel Darmon contribue de manière éclatante à la modernisation de la Marine nationale dans la deuxième moitié du XXe siècle. Il participe à de nombreux projets, dépose de nombreux brevets. Son œuvre la plus personnelle porte sur les TCD, des bâtiments porte-hélicoptères capables d’assurer également des opérations de débarquement. Il imagine L’Ouragan, qui sera suivi par L’Orage… » 
(Extrait de Michel Gurfinkel www.michelgurfinkiel.com)

10 octobre 2012

Se lancer et construire


...  il faut se lancer, et construire ; l’entreprise semble folle, irréalisable, qu’importe ! Si c’est pour le bien du Ciel, il faut faire les efforts possibles et le succès viendra d’En Haut couronner nos efforts. Il se peut que le succès ne soit pas visible immédiatement, voire même dans notre génération, il ne faut pas désespérer, ce qui a été semé dans une génération portera nécessairement ses fruits dans les générations à venir.
Grand Rabbin Bruno FISZON

Aumônier à la RTNE
Extrait de « Chabbath Chalom », Metz, 04/06/2010