26 novembre 2013

Célébration : 'Hanouka

Rabbi Nathan Chapira, l’auteur du «Megalé Amoukot», établit un lien entre le combat nocturne engagé par l’ange d’Essav contre Yaacov, profitant de la solitude de notre patriarche lors du franchissement du gué du fleuve appelé Yabok, et la fête de Hanoukka. Il explique que les fameuses petites fioles que Yaacov retourna chercher, seul, sur l’autre rive du cours d’eau, selon le commentaire de Rachi (Genèse XXXII, 25) n’étaient autres que des fioles d’huile portant le cachet du grand prêtre du temple de Jérusalem, combustible indispensable à l’allumage de la Menora. A l’orée de l’histoire du peuple juif, même au péril de sa vie, Yaacov, ne peut se résoudre à abandonner derrière lui cette huile sacrée, symbole de notre sagesse et de notre pureté, seul garant du succès de l’Odyssée des enfants d’Israël à travers les âges. Cet anachronisme nous montre que Jacob se préparait à chercher de petites fioles, comme si notre présent bâtissait notre futur.

A l’heure où notre société semble minée par une crise de confiance, où le souhait «bon courage» a remplacé le traditionnel «bonne journée», il me paraît nécessaire de rappeler la confiance en l'Eternel et l’héroïsme de notre patriarche, sa témérité mise au service d’un idéal lumineux de bonté et de partage avec l’autre. Se souvenir que selon la Thora, le courage n’est pas seulement une vertu nécessaire à l’accomplissement de performances physiques. Enseigner, transmettre, soutenir, donner, partager, échanger, exigent eux aussi de chacun d’entre nous un véritable courage. Porter ce message de la fête de Hanoukka auprès de tous les personnels militaires et civils de la Défense que nous soutenons, me paraît utile, nécessaire et déterminant.
Grand Rabbin Haïm Korsia - Aumônier Général

25 novembre 2013

Le bain rituel : Mikvé

C'est dans le cadre de la formation continue du corps rabbinique d’île de France que l'Aumônier Adjoint terre à donné une conférence sur les bains rituels.
Le premier bain rituel est très ancien; en effet, dès la création du monde, la Bible mentionne le « rassemblement d'eau » que constitue l'océan. Au fil des siècles, le bain rituel, devient une véritable construction architecturale -tout en respectant ses normes rigoureuses- et s'inscrit auprès des objets de cultes qui ont toujours accompagnés le peuple juif.

21 novembre 2013

Grand pélérinage à Auschwitz

Le jeudi 7 novembre, l’Aumônerie Israélite des Armées à organisé un pélérinage à Auschwitz  accompagné par Elie  Buzyn, resapé de ce camp de la mort.
Sur place, l’initiateur et réalisateur de ce voyage le Grand Rabbin Haïm Korsia, aumônier général israélite des armées dit que « pour certains, Auschwitz est une histoire, pour d’autres, c’est leur histoire mais aujourd’hui, c’est plus que jamais notre histoire à tous ». 
S’inspirant d’Elie  Wiesel il dit également  « nous  prenons  une  responsabilité  parce  qu’entendre  les  témoins,  c’est  devenir  témoin  soi-même.  Nous  avons  donc  la responsabilité de transmettre et de dire »


D’après Hadassah Eliraz, Actu J

20 novembre 2013

…comme les autres ?

A l’initiative d’Ariel Rebibo, rabbin de Thionville, et de Gérald Rosenfeld, notre aumônier de la réserve citoyenne, Véronique Dubois à donné une conférence sur le thème « aumônier israélite des armées : un aumônier…comme les autres ? ».
Devant une assemblée nombreuse elle présenta les diverses facettes de ses missions, auprès des patients, civils, militaires, et du personnel, israélite ou pas.
Elle conclut sur la qualité première des aumôniers, « soldats de la Parole » renvoyant ainsi à l’ouvrage commis par tous nos aumôniers, et insistant sur le fait que la parole restait l’arme des aumôniers, certes, mais une arme performative, qui construit, et repousse les limites de la maladie, l’isolement et l’obscurantisme.

Rabbin Philippe Choucroun

Aumônier régional ZD Est

Réunion de travail à l’HIA Legouest

Jeudi 23 octobre, l’aumônerie de Zone de la Défense Est a eu l’honneur d’accueillir l’Aumônier Général le Grand Rabbin Haïm Korsia.et l’aumônier Véronique Dubois en charge de l’HIA du Val de Grâce ( Paris ) et de l’HIA Bégin (Saint -Mandé).

Après une séance de travail et un repas réunissant les aumôniers, honorés de la présence de Monsieur le député Meyer Habib, la journée se poursuivit à l’Hôpital d’Instruction des Armées Legouest, à la pointe des services de rééducation et réinsertion des blessés de guerre.
Dans une logique de soutien à l’HIA Legouest, notre Aumônier en chef proposa alors que l’aumônerie apporte sa contribution notamment sous forme de matériel et de livres. 

12 novembre 2013

Les enfants des écoles juives sous l'Arc



La flamme de l'Arc de Triomphe à Paris a été ravivée ce 5 novembre par l'Aumônerie Israélite.
Une impressionnante délégation d'enfants d'écoles juives de la région parisienne étaient là aux côtés des aumôniers militaires.
Le Grand Rabbin Haïm Korsia, Aumônier général, accompagné de quelques uns des enfants, raviva la flamme.
Le Rabbin Joël Jonas, Régional CMIDF, conclu la cérémonie par un vibrant « Evénou chalom 'alékhèm / Puisse D.ieu, tout puissant, nous apporter la paix ».

« Au jour où nous fêtons cette liberté retrouvée, nous ne pouvons oublier les souffrances endurées par ceux qui y ont contribué au prix de leurs vies. Les tranchées, les maladies, le froid, le sol jonché de cadavres, tout contribuait à briser le moral des troupes. Mais l’espoir ne meurt pas facilement! Seule leur mort sur le champ d’honneur a mis un terme à ces nobles sentiments.

Aujourd’hui, leur souvenir force notre respect! Dans le silence de leurs tombes, puissent-ils entendre les prières que nous adressons pour le salut de leurs âmes ! » Extrait du discours de l'Aumônier Philippe Choukroun, régional RTNE, non 20123.

11 novembre 2013

'Hanouka : En nombre croissant


Que vient symboliser l’allumage en nombre croissant des bougies de Hanouka?
Le Talmud (Chabbat 21b) cite une discussion entre Chamaï et Hillel au sujet du nombre de lumières à allumer. Chamaï dit qu’il faut allumer huit le premier soir, sept le second, pour n’allumer qu’une seule le 8eme soir. Hillel dit l’inverse: une le premier soir, deux le second et ainsi de suite.
La Tradition a retenu l’avis de Hillel.
Derrière cette discussion en apparence technique, se cache une discussion idéologique. Le Hidouché Harim (Maître h’assidique du 19eme siècle) explique cette divergence de vue  autour de  la symbolique du feu: il brûle et éclaire en même temps. Le feu qui brûle le mal diminue à mesure que le mal régresse. La flamme qui éclaire grandit une fois qu’elle a bien pris. La Tradition a donné priorité à  l’éclairage qui grandit, chassant automatiquement les ténèbres du mal.
Arié Tolédano (RTSE)

8 novembre 2013

11 novembre à Strasbourg

Nous publions ci-dessous des extraits du discours prononcé par l'Aumônier Claude Hoenel (RTNE), à l'occasion de ce 11 novembre 2012 à quelques mois de son départ à la  retraite.
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Nous réunissons dans un même souvenir ceux qui combattirent et pour qui le 11 novembre 1918 marqua la fin d’un cauchemar, mais aussi ceux qui 25 ans plus tard tentèrent d’arrêter le déferlement d’une idéologie de division et de haine.
Mais à côté de ceux qui moururent les armes à la main, nous pensons aux millions de civils, victimes des mêmes conflits, aux myriades de déportés dans les camps de la mort, que leur origine, leur idéologie ou leur idéal vouait à la destruction physique.
Et avec le souvenir français, nous rappelons leur sacrifice que nous n’avons pas le droit d’oublier.
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Le monde possède un potentiel de richesses capable de nourrir tous les hommes et d’aider à leur développement social et humain.
Puissions-nous faire entendre la voix des millions de morts des guerres que le monde a connues et connaît encore, depuis le début du 20e siècle, pour dénoncer tous ces affrontements qui ne sont que générateurs d’autres affrontements.
En priant pour le repos de leurs âmes, demandons à D.ieu qu’Il ouvre le coeur des hommes au dialogue pour chercher ensemble une solution qui donne à tous les moyens de vivre dans la dignité et dans la paix.




4 novembre 2013

Charles Peguy


Charles Peguy est mort au front le 5 septembre 1914, près de Villeroy.