30 mars 2012

CommenTsava ?

Le N°9 de la revue de l’Aumônerie Israélite des Armées, "Commenttsava ?" est paru cette semaine.

Consultez-le en ligne ou télécharger-le :
Bonne lecture.



29 mars 2012

Formation continue


Une nouvelle journée d'étude s'est déroulée à la Direction de l'Aumônerie à Paris.
Fidèle à sa méthode, Rav Zizec a guidé les aumôniers à travers les versets de la Tora et les pages du Talmud. La leçon de ce mois portait sur Abraham et sa descendance naissante.

Notre illustration : Le Grand rabbin Haïm Korsia au cours l'étude, pointant un verset au Rav Zizec. (crédit photo : PY Bauer)

23 mars 2012

Drame de Toulouse et Montauban


L'Aumônerie Israélite, grâce à ses aumôniers de Toulouse et Montauban notamment, a activement participé à la gestion du drame de Toulouse.
Les aumôniers ont à la fois, soutienu l'encadrement scolaire dès les premiers instants suivant l'assassinat du professeur et des trois enfants, aidé le rabbinat local dans sa lourde et pénible tâche, apporté leur savoir faire aux autorités et accompagné les vitimes et leurs familles lors de leurs transfert à Paris par vol militaire.

Tout ceci sans oublier les trois victimes du 17 RGP de Montauban, également assasinées par le même terroriste.

2 mars 2012

La modération comme sagesse


... La modération que nous propose Maimonide, loin d’être une faiblesse, est certainement une approche qui nous pousse à étudier en profondeur l’ensemble d’un problème.
C’est pour Maimondie une invitation à ne rien exclure dans la réflexion et convier chacun selon son point de vue à retrouver l’autre dans l’harmonie du Judaïsme.
Ce qui est à fuir, c’est la passion aveugle, celle qui vient du grec « pathos », celle qui nous porte vers le déséquilibre de l’existence.
En fait, tout point de vue qui n’a que l’excès comme nature empêche la raison de soutenir la réflexion dans la vie quotidienne et la vie juive en général.
Dans le respect des prescriptions de la Thora, il faut imaginer les solutions qui rapprochent les êtres plutôt que celles qui les éloignent. Toute action conduisant à la rupture, la haine ou le rejet des autres menacent la société.
La tolérance au sens étymologique du terme signifie « supporter », mais nous savons que tout n’est pas supportable (racisme, discrimination, etc.).
Rabbin Mikaël Journo - Aumônier à la GSBDD Versailles Satory
Extrait d'Actualité Juive du 19/01/2012

1 mars 2012

La Beauté des Psaumes

La beauté ne s’analyse pas, ne s’explique pas, ne se démontre pas. Dans n’importe quel domaine, elle se sent, elle se devine, elle s’impose spontanément, naturellement, par intuition, de façon fulgurante, imprévisible et souveraine. On l’éprouve dans son corps, dans sa tête, dans son cœur, son ventre et ses nerfs. A travers le corps elle atteint l’âme, Et s’il est une beauté qui non seulement cadre avec cette définition, mais encore confine à l’absolu en tant qu’émanation de paroles inspirées par D.ieu, c’est bien celle des psaumes. Car cette beauté, à la fois paradigme et au-dessus de toutes les beautés artistiques, les englobant et leur donnant leur raison d’être, se veut trait-d’union entre D.ieu et les hommes, entre D.ieu et sa création. Il n’est plus question de sagesse ou de philosophie, de justice ou de châtiment, de morale ou de piété. Le contact avec Dieu est établi instantanément, par qui comprend les textes, autant que par celui qui se contente de les psalmodier. On se sent alors revigoré, réconforté, apaisé, revivifié par une énergie venue d’en haut, en harmonie avec ses semblables et avec la nature, consolé de la disparition d’un être cher, convaincu d’une guérison, encouragé dans la joie d’un événement heureux. Un sentiment de générosité et de bonté nous envahit nous incitant à faire du bien autour de nous, à donner, à aimer, à pardonner, à tolérer. La lecture des psaumes rend l’homme heureux ; elle le plonge dans un bonheur tranquille, une joie douce, propre à l’élévation spirituelle et au don de soi.

Rabbin Claude Brahami (Ancien Aumônier Général et auteur de "Tehilim, les Psaumes" edition spéciale de l'Aumônerie Israélite des Armées, Paris 2010, d'où sont extraites ces lignes).