28 septembre 2012

Mission aérienne



Rien n'arrête l'Aumônier Sebbag (RTSO) :

Afin de pouvoir suivre son régiment en toutes circonstances …
Il s'initie au parachutisme.

 Bravo !
L'Aumônier Sebbag et son moniteur entre ciel et terre
Crédit photo : Ministère de la Défense.

13 septembre 2012

Val de Grâce : Une journée du livre


En ce début septembre, l’Aumônerie israélite des armées a convié le personnel du Val de Grâce à une Journée du Livre. 
A l’origine de cette initiative, un don de plusieurs centaines d’ouvrages neufs, offerts par un patient à notre aumônerie en reconnaissance de sa proximité mais aussi par empathie avec les patients.
A cet effet, notre aumônerie a choisi de faire don de ces ouvrages à l’HIA du Val de Grâce qui est dans une démarche d’optimisation de ses structures d’accueil. Ainsi, les équipes soignantes étaient conviées à choisir des ouvrages destinés aux pièces de vie, mises à la disposition des familles et des patients dans certains services (oncologie, neurochirurgie, ...).
Ces ouvrages seront consultables 7 jours/7 par chacun et à proximité immédiate des patients.
Des ouvrages de notre aumônerie, notamment d’éthique médicale et d’histoire militaire ont grossi ce don.
Ce fut aussi pour chacun le moment de découvrir les nouveaux bureaux des aumôniers, attribués dans le cadre du projet le Val de Grâce rénové.

Aumônier Véronique Dubois
HIA Val de Grâce
HIA Bégin

10 septembre 2012

Fonction éducative du symbole

Comment expliquer que la Tora n’ait point prévu de se doter elle-même d’un emblème ? Pourquoi a-t-il fallu que des artistes, de leur propre initiative, aient à combler cette lacune ?
On peut proposer l’hypothèse suivante : il existe, en réalité, dans la Tora, une infinité de symboles. La symbolique – le Rémez – constitue l’une des quatre méthodes d’interprétation traditionnelle de l’Ecriture. Il s’agit d’une «véritable science qui comprend ses règles, ses principes, ses normes [Rabbin E. Munk, la voix de la Tora], Le Lévitique, p. 10».
Non seulement les versets renvoient à des notions qui n’apparaissent pas dans le sens obvie du texte, mais aussi chaque Mitsva, chaque prescription religieuse se réfère à des significations qui imprègnent, même inconsciemment, la pensée et le sentiment de celui qui les accomplit, et le haussent progressivement au niveau de la sainteté.

Ainsi, les Tsitsiot, les Tefilin, la Mezouza, constituent autant de symboles prestigieux ! De sorte qu’en vérité, tout fidèle observant vit, en permanence, plongé dans un monde de symboles. Personne, plus que lui, n’est porté de manière aussi insistante à l’abstraction intellectuelle… L’existence de ce symbolisme spécifique permet de mieux concevoir la fonction éducative des Mitsvot, telle que la décrit, par exemple, l’auteur du Séfer Ha’hinoukh (Mitsva n° 16) : « (…) Aussi nos Maîtres ont-ils dit : « le Saint-béni-soit-Il a voulu accroître le mérite d’Israël, c’est pourquoi il a augmenté pour eux Lois et Commandements » - afin d’en imprégner toutes nos pensées et d’en faire l’objet de toutes nos préoccupations… Car nous subissons l’effet de nos propres bonnes actions, et nous nous améliorons grâce à elles au point de mériter le monde futur ».
Grand Rabbin Michel Gugenheim,
Extrait de "Et tu marcheras dans Ses voies" (p. 124-125), ed. Fondation Levy Paris 2009

9 septembre : Cérémonie de déportés

La traditionnelle cérémonie des déportés s’est déroulée à la Grande Synagogue de la Victoire. Parmi les officiels présents, citons un représentant du Président de la République, Emmanuel Valls, ministre de l’Intérieur, et le Général Hervé Charpentier, nouveau Gouverneur de Paris,

Dans son allocution brève mais très signifiante, le Grand rabbin de France Gilles Bernheim a rappelé que l’innommable –  la Shoah, crime sans équivalent jusqu’alors –  avait de fait révélé l’aporie du langage.  Pour qualifier cette tragédie, il avait donc fallu créer  l’expression « crime contre l’humanité », signifiant que par delà le peuple juif, c’est en réalité l’humanité qui fut atteinte. Citant les crimes judéophobes récents, le Grand rabbin de France a interpellé les autorités : « Qu’est devenu le plus jamais ça, ce serment sacré auquel nous avions cru ?[..] qu’est devenu ce serment ? ».
Les aumôniers Joël Jonas, Serge Dray et Véronique Dubois, ont quant à eux participé par la lecture de la prière pour la République.
 Véronique Dubois

7 septembre 2012

Que va-t-il advenir ?



S’il y a bien une problématique qui se pose à nombre de nos concitoyens, en ces temps de crise économique et sociale, c’est bien le questionnement voire la peur du lendemain. Faut-il s’inquiéter ou être insouciant, penser au pire ou se dire que demain sera meilleur qu’aujourd’hui ? Toutes les écoles existent, et elles contiennent toutes une parcelle de vérité. Mais l’Homme ne vit pas que de pain, il a aussi besoin de spiritualité. Or, à l’aube de l’été et de son corolaire de loisirs, ne faut-il pas veiller à entretenir la flamme du judaïsme ?
L’été est, aussi, la période qui voit se dérouler les trois semaines de deuil que nous portons pour la destruction du 1er et du 2ème Temple de Jérusalem. Une question nous vient naturellement à l’esprit : comment est-on arrivé à ce désastre spirituel ? Si on y réfléchit attentivement, on peut penser que ces destructions étaient, potentiellement, programmées dans la Torah.