23 novembre 2009

Le Cha'atnez

Samedi soir, 21 novembre 09, le Grand Rabbin Pierre-Yves Bauer, Aumônier Général de l'armée de terre, a fait une conférence à la Synagogue de Villiers-le-Bel.

Réunis après la sortie de chabbat, les fidèles ont écouté avec intérêt l’orateur qui leur a fait découvrir, ou approfondir, les lois relatives à la conception des vêtements.
Le Lévitique (22-11) demande de ne pas mélanger dans un même vêtement de la laine et du lin; C'est l'interdit du Cha'atnez.

Jusque tard dans la soirée puis autour d’un copieux buffet, les détails de cette Mitsva/commandement ont été abordés.

(Crédit photo Audélia-Hana Bauer)

17 novembre 2009

Une belle initiative


22 octobre 09, comme chaque année, une classe (1ere ES1) du lycée militaire de St Cyr l’Ecole ainsi que plusieurs membres de l’équipe administrative et pédagogique ont été à Auschwitz et Birkenau. Ils participaient, accompagné de l’aumônier israélite Michaël DAHAN, au voyage annuel organisé par le Grand Rabbin Haïm KORSIA, Aumônier Général, en partenariat avec Air France.

Ce voyage pas comme les autres, participe à l’édification de ces futurs adultes. Il permet de transformer des mots et des photos en vécu, de joindre l’émotion à la mémoire. De ne pas oublier la tragédie de la Shoa, de penser à la mort, aux morts, à la guerre, aux guerres passées et présentes.

« Il n’y a pas de mots assez forts pour décrire l’horreur qu’ont du vivre ces six millions d’hommes, femmes et enfants. » dit avec des mots simples un des participants.

Le Docteur Elie BUZYN, rescapé des camps de la mort, était aussi du voyage. Sur place, il a livré son témoignage et raconté son quotidien durant ses années douloureuses. Les questions des élèves furent nombreuses.
(crédit photo : ushmm.org Enfant juif portant l'étoile jaune obligatoire. Prague, Tchécoslovaquie, pendant la Shoa)

11 novembre 2009

Décoration

Le Rabbin Elkiess, aumônier de nombreuses unités et notamment du 17ème Régiment du Génie Parachutiste à Montauban a reçu la médaille d'Ancienneté du travail GRAND OR.

Ce sont ainsi 40 ans de sacerdoce, au sercice de la communauté civile et au sein de l'aumônerie militaire qui sont récompensés.
(Photos : Insigne du 17 RGP, médaille d'Ancienneté du travail Grand Or)

9 novembre 2009

Témoignage : Un allié, un protecteur, un maître

Le peuple hébreu n’est pas seul acteur dans son histoire ; il a un allié, un protecteur, un maître qui intervient sans cesse, commande, inspire, dirige, frappe ou sauve, D. est là, toujours présent et agissant :

Et ce n’est pas un Dieu comme vos dieux, frivoles,
Insensibles et sourds, impuissants, mutilés,
De bois, de marbre ou d’or, comme vous les voulez (1)

C’est le D.ieu unique et suprême, le Tout-Puissant, le Créateur, l’Eternel. Et même quand il L’oublie, quand il viole Ses commandements, le peuple hébreu croit toujours en D.ieu ; c’est Lui qu’il craint ; c’est en Lui qu’il espère ; sa foi persiste au milieu des infidélités de sa vie. La Bible n’est pas un poème où l’homme raconte et chante les aventures de ses dieux, mêlées à ses propres aventures ; c’est un drame réel, un dialogue continu entre D.ieu et l’homme personnifié dans le peuple hébreu ; c’est d’une part la volonté et l’action divine, de l’autre la liberté et la foi humaine, tantôt dans une pieuse union, tantôt dans un fatal désaccord.
(1) Corneille, Polyeucte, acte IV, scène III.
François GUIZOT (1787-1874)

Méditations sur l’essence de la religion chrétienne, 6e Méditation, p. 151. Paris, Michel Lévy, 1866. (crédit photo : france-blog.info.fr

2 novembre 2009

Etude : Un bénéfice qui revient aux pauvres

Tout être humain est en droit d’exiger la justice, c’est-à-dire un traitement juste de la part de son prochain. Tsedaka, qui signifie amour d’autrui et charité, ne relève pas du droit légal, mais elle peut être sollicitée au nom de Dieu, puisque c’est Dieu qui nous enseigne cette vertu. Le concept juif diffère ainsi de la pratique où l’aumône est donnée avec hauteur, comme un geste de charité, au pauvre qui reçoit avec humilité. Mais Tsedaka est un devoir obligatoire dont le bénéfice revient aux pauvres, au nom de Dieu, et dont l’acceptation ne comporte aucune humiliation.

Le grand testament d’Abraham se résume en ces mots : gardez le chemin de D. pour pratiquer la charité et la justice. Le texte ne porte pas "et il feront", mais "pour pratiquer". C’est dire que ces impératifs ne peuvent être dissociés l’un de l’autre, mais se conditionnent entre eux. L’amour et la justice ne peuvent s’accomplir qu’en suivant « le chemin de Dieu ». Car Il est non seulement le maître de nos destinées, mais aussi la source exclusive de la connaissance du droit et de l’éthique. (S.R. Hirsch)
(Extrait de La voix de la Thora , Rabbin Elie MUNK, Ed. Fondation Samuel et Odette Levy, Paris, sur Gen. Ch18-19)