29 juin 2009
LOYAL MARINER : Rabbin à bord !
Durant quinze jours, il était à bord de la frégate ASM (Anti Sous-Marin) « La Motte Piquet », pour l'exercice loyal Mariner.
"J’avais l’impression de me trouver au milieu d’une valse d’échanges entre les différents navires qui composaient la flotte. De la nourriture, des blessés, du ravitaillement, etc., passaient d’un navire à l’autre. De jour comme de nuit, nous étions en alerte maximale."
Rabbin Meyer Malka, Aumônier général de la Marine
Fin de vie :brèves notions
Chaque instant de vie ayant un caractère sacré, rien ne doit être fait qui risque de précipiter la fin d'un agonisant. Des prières sont récitées pour lui faciliter son passage de notre monde au monde de l'éternité.
Dès que la mort est constatée, on fait attention à manipuler le corps avec grand soin, et on organise aussitôt, la veillée du corps, sa toilette et son enterrement.
Le deuil peut, selon le degré de parenté avec le défunt, durer jusqu'à un an.
Après la mort du corps, la judaïsme croit en la survie de l'âme, à son jugement et à l'attribution de ce qu'elle mérite
Dès que la mort est constatée, on fait attention à manipuler le corps avec grand soin, et on organise aussitôt, la veillée du corps, sa toilette et son enterrement.
Le deuil peut, selon le degré de parenté avec le défunt, durer jusqu'à un an.
Après la mort du corps, la judaïsme croit en la survie de l'âme, à son jugement et à l'attribution de ce qu'elle mérite
25 juin 2009
FMI 2008
La troisième FMI (Formation Militaire Initiale) s’est déroulée du 2 au 12 décembre au CISAT (Centre Interarmées de Santé de l’Armée de Terre) à Montigny-lès-Metz (Moselle).
Cette série de cours théoriques et pratiques permet aux nouveaux aumôniers de se familiariser avec le monde militaire.
Les Rabbins Méïr Israël, aumônier desservant le 121ème RT (Régiment du Train) de Montlhéry, Arié Tolédano, attaché à l’état-major de la 27ème brigade d’infanterie de montagne à Grenoble et Frank Teboul, aumônier au camp militaire de Canjuers ont participé à cette FMI.
24 juin 2009
Rabbin Lévy : héros des Dardanelles
Cérémonie à la mémoire du Rabbin Henry Lévy, à Thionville le dimanche 26 avril.
"Cette manifestation, importante par la présence des différentes hautes autorités locales et nationales, était le juste hommage rendu au rabbin Lévy, aumônier et héros des Dardanelles, rappelant à tous que l'on peut être juif, rabbin de surcroît, et honorer son pays en sa qualité de français, par la bravoure et l'humanité.
Par cet événement, l'Aumônerie Israélite des Armées a tenu à marquer l'importance que nous accordons à la fidélité à la mémoire de nos anciens nous interdisant ainsi l'impardonnable offense de laisser sombrer dans l'ignorance le souvenir du courage de ceux qui ont refuser de céder à l'intimidation et à la peur devant l'ennemi. Et plus simplement, ceux qui sont restés des hommes quand les autres ne l'étaient plus."
Grand Rabbin Haïm Korsia, Aumônier Général Israélite
Une première historique.
RAVIVAGE DE LA FLAMME DU SOLDAT INCONNU
Pour la première fois de l’histoire, la cérémonie du ravivage de la flamme du soldat inconnu a été organisée par l’aumônerie israélite des armées. Le jeudi 20 novembre dans l’après-midi, le grand rabbin Haïm Korsia, accompagné de deux enfants s’est incliné sous l’Arc de Triomphe pour raviver cette flamme en présence entre autres personnalités, du général Dary, gouverneur militaire de Paris et représentant également le général Irastorza, chef d’état-major de l’armée de Terre, de l’amiral Forissier, chef d’état-major de la marine, du général Porcin, représentant le chef d’état-major des armées, le général Georgelin, de monsieur Michel Suchot, directeur de cabinet du secrétaire d’état à la défense et aux anciens combattants, et de monsieur Alain Marc, chef de cabinet du ministre de la défense.
Dans le cadre du 90ème anniversaire de l’armistice de la 1ère guerre mondiale, cette cérémonie était porteuse de symboles très forts. En effet, plus de deux cents enfants de différentes écoles juives de la région parisienne (Lucien de Hirsch, Gabriel, Maïmonide et l’Alliance Israélite de Pavillon-sous-Bois), après avoir lu les psaumes 121 et 130, ont entonné en chœur la Marseillaise et repris tous ensemble le « Chant du départ » et celui de la paix en hébreu, le célèbre « Evénou chalom alé’hém ». Ainsi la trilogie propre à ce lieu chargé d’histoire : transmission, espoir et responsabilité, fut respectée à la lettre. « Associer les jeunes générations à ce rituel républicain, c’est les aider à prendre conscience de notre histoire nationale, de leur place dans cette histoire » a déclaré l’aumônier général à une journaliste venue l’interroger sur l’opportunité de cette cérémonie.
Pour la première fois de l’histoire, la cérémonie du ravivage de la flamme du soldat inconnu a été organisée par l’aumônerie israélite des armées. Le jeudi 20 novembre dans l’après-midi, le grand rabbin Haïm Korsia, accompagné de deux enfants s’est incliné sous l’Arc de Triomphe pour raviver cette flamme en présence entre autres personnalités, du général Dary, gouverneur militaire de Paris et représentant également le général Irastorza, chef d’état-major de l’armée de Terre, de l’amiral Forissier, chef d’état-major de la marine, du général Porcin, représentant le chef d’état-major des armées, le général Georgelin, de monsieur Michel Suchot, directeur de cabinet du secrétaire d’état à la défense et aux anciens combattants, et de monsieur Alain Marc, chef de cabinet du ministre de la défense.
Dans le cadre du 90ème anniversaire de l’armistice de la 1ère guerre mondiale, cette cérémonie était porteuse de symboles très forts. En effet, plus de deux cents enfants de différentes écoles juives de la région parisienne (Lucien de Hirsch, Gabriel, Maïmonide et l’Alliance Israélite de Pavillon-sous-Bois), après avoir lu les psaumes 121 et 130, ont entonné en chœur la Marseillaise et repris tous ensemble le « Chant du départ » et celui de la paix en hébreu, le célèbre « Evénou chalom alé’hém ». Ainsi la trilogie propre à ce lieu chargé d’histoire : transmission, espoir et responsabilité, fut respectée à la lettre. « Associer les jeunes générations à ce rituel républicain, c’est les aider à prendre conscience de notre histoire nationale, de leur place dans cette histoire » a déclaré l’aumônier général à une journaliste venue l’interroger sur l’opportunité de cette cérémonie.
22 juin 2009
Un Sefer Torah militaire
Renovation d'un Sefer Tora / rouleau de la Tora par un scribe de l'armée israéliènne sous les yeux d'un aumônier israélite français.
Le rouleau sacré, un manuscrit sur parchemin , accompagne les forces; des passages sont lus lors des offices religieux de la semaine et du Chabbat.
Dans une base militaire,Israêl juin 09
18 juin 2009
Les enfants de militaires
Lors de leur pèlerinage de juin 2009 en Israël, les aumôniers israélites ont visité le centre Fanny et Jacob Kaplan, du nom de l'ancien Grand Rabbin de France et de son épouse.
Ce centre, destiné à promouvoir les activités extra-scolaires pour les jeunes israéliens, est présent dans plusieurs villes du pays. Celui visité, fut celui de Haïfa.
Outre les activités culturelles, comme le karaté ou l'aéromodélisme, les activités cultuelles donnent une véritable âme à cette réalisation française en Terre Saînte. Destiné à une population civile, ce centre a montré combien il est important de prendre en charge les adoslescents lorsque leur famille ne peuvent le faire. Tous auront sût transposer et faire des passerelles avec le milieu militaire où nombre de parents n'ont pas la disponibilité qu'ils souhaiteraient avoir avec leurs enfants. Prendre en charge les enfants, c'est les bonifier et c'est aussi permettre aux parents de s'épanouir et d'accomplir au mieux leur mission.
17 juin 2009
Six millions ...
Une émouvante cérémonie du souvenir s'est déroulée à Yad-Vachem le Mémorial de la Shoah à Jérusalem.
En présence du Grand Rabbin de France et d'une importante délégation emmenée par l'aumônier général, nous avons célébré la mémoire des six millions de juifs assassinés pendant la seconde guerre mondiale. Cette émouvante cérémonie organisée et réalisée par l'aumônerie était une façon de rendre hommage à nos anciens et placer notre action au quotidien et nos projets futurs dans le prolongement de nos racines historiques.PYB Juin 09.
En présence du Grand Rabbin de France et d'une importante délégation emmenée par l'aumônier général, nous avons célébré la mémoire des six millions de juifs assassinés pendant la seconde guerre mondiale. Cette émouvante cérémonie organisée et réalisée par l'aumônerie était une façon de rendre hommage à nos anciens et placer notre action au quotidien et nos projets futurs dans le prolongement de nos racines historiques.PYB Juin 09.
12 juin 2009
Visite à Tsahal
Le pèlerinage des aumôniers israélites en juin 2009 en Israël était aussi l'occasion de nombreux échanges avec les aumôniers de Tsahal*.
Piloté par l'Ambassade de France et l'armée israélienne, les rencontres avec les homologues israéliens furent nombreuses et fructueuses.
Parmi les thèmes abordés, nous pouvons notamment citer les techniques d'identification des soldats décédés, les efforts faits pour multiplier les rencontres avec les militaires autour des textes sacrés ainsi que l'organisation de la Cacherout alimentaire (repas cacher) pour l'ensemble des unités de Tsahal.
Au delà des spécificités des armées française et israélienne, des lignes forces et de nombreux points communs ont permis d'apprendre et de progresser.
*Tsahal : Abréviation hébraïque signifiant "Armée de Défense d'Israël"
9 juin 2009
Sur la tombe du Grand Rabbin Emmanuel CHOUCHENA
Moins d'an après son décès, les aumôniers se rendent, à Jérusalem, sur la tombe du Grand Rabbin Emmanuel CHOUCHENA ancien aumônier de l'Ecole Polytechnique pour lui rendre un vibrant hommage.
Le Grand Rabbin Emmanuel CHOUCHENA a été une des figures emblématiques du rabbinat français, grâce à sa brillante intelligence, sa très grande érudition et sa lumineuse présence.
Alors que des centaines de milliers juifs arrivaient soudainement en France, il fallait répondre aux nombreux besoins cultuels de ces familles déracinées. Au sein de la communauté rabbinique de l’époque, le Grand Rabbin CHOUCHENA, aux côtés de son beau père le Grand Rabbin Rahamim NAOURI, président du Tribunal rabbinique de Paris, oeuvrait déjà avec efficacité et compétence au service de la communauté.
Après avoir commencé sa brillante carrière en Afrique du Nord, il rejoint la région parisienne, dans lesquelles il laissa une profonde empreinte, le Grand Rabbin CHOUCHENA donna la pleine mesure de sa personnalité en temps que membre du Beth Din de Paris, mais surtout en tant que Directeur du Séminaire Israélite de France.
Des générations d’élèves rabbins se sont succédées sous sa bienveillante autorité, ont été initiées et formées à leur mission rabbinique par une large connaissance des textes, mais surtout et aussi le Grand Rabbin CHOUCHENA forma ses élèves à l’art subtil de communiquer avec les fidèles grâce à son humour légendaire.
(Source : Consistoire Central)
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